Chapitre 60

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« Bonjour, je m'appelle Brittany Savić. Ma mère n'a pas pu se déplacer, s'occupant de ma petite sœur, et mon autre mère, Bianca, est en déplacement. Tout le monde m'appelle Britney, c'est plus simple.

- Vous êtes la fille d'Anja ? » demande une voix qu'elle identifie comme étant celle de Geno Ferrucci, se souvenant de l'homme que se lève.

« Monsieur Geno Ferrucci, si je ne me trompe pas ?

- C'est moi.

- C'est moi aussi, » rigole Suzanna. « Ma petite sœur, Isabella, est très exigeante et ma mère regrette de ne pas avoir pu se déplacer. J'ai une lettre à vous remettre, apparemment Lisa se distingue dans ses études, aussi... Nell, s'il te plaît, » demande-t-elle en sortant une lettre de son porte-document, attendant qu'elle traverse la salle pour lui remettre.

« Il ne fallait pas, c'est...

- Tout à fait normal, je vous l'assure. Monsieur Ferrucci. Bien, comme vous avez pu le constater, j'ai augmenté mon niveau de commandes car la ligne de vêtements A&B est un succès. Je sais que mes mères avaient opté pour une certaine sélection de vêtements, je suis ouverte à élargir la gamme et donc à augmenter vos profits. Ah... je vois des sourires ! Je vous présente Laura Scott, ma directrice de département chez A&B, et elle m'accompagne ici afin de voir avec vous et vos fournisseurs, pour un nouvel échantillonnage. Elle va vous expliquer ce qu'elle voudrait que nous importions. »

Laura ne comprenait pas pourquoi la compagnie passait par des intermédiaires au lieu de commander directement les vêtements en Italie, afin de réduire les coûts. C'était illogique et Suzanna le savait.

« Bianca est italienne, elle vient d'ici. Elle fait travailler ces personnes pour les remercier d'avoir veillé sur elle étant enfant.

- Oui, mais...

- Laura, maman est italienne, c'est comme ça.

- Bien, d'accord. C'est juste que...

- Je t'aime. Je suis italienne aussi, » murmura Suzanna en l'embrassant, la faisant taire alors que l'avion se dirigeait vers Chicago.

Installée dans la cuisine d'une des familles, Laura regarde des catalogues de vêtements, pointant ce qu'elle veut, puis recommençant chez quelqu'un d'autre. Il y avait tant de possibilités qui n'avaient pas été exploitées, elle ne comprenait pas le mode de pensée de Bianca.

Couchée dans le lit, accoudée, attendant que Suzanna finisse de répondre à des messages, Laura l'observe, amusée, passer sa main dans ses cheveux.

« Je te préfère ébouriffée, ça te rend moins stricte, plus libre.

- Alors ébouriffe-moi, » susurre Suzanna en la rejoignant dans le lit.

« Tu te souviens de ça ? » demande-t-elle en posant son doigt sur le pendentif en forme d'ailes.

« Comment oublier le jour de notre rencontre.

- Vous vendez peu d'accessoires.

- Mettez vos propositions par écrit, Mademoiselle Scott avec un coût, j'entend par là le coût d'achat et le prix de vente suggéré afin que je puisse voir qu'elle est la marge qu'il est possible de dégager.

- Bien, Madame la Directrice Savić, » murmura Laura avec une pointe d'amusement.

« Oh, ça, ça me plaît, » l'embrasse Suzanna avec un sourire complice.

« Madame la Directrice Savić, » susurre Laura à son oreille avant de déposer un baiser sur son cou.

« Je t'aime, » dit-elle avec un regard plein de désir.

Say my nameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant