Conflits

Chapitre 16

San était toujours surpris de ce qui s'était passé, il ne pensait plus du tout à son père mais à Wooyoung, il ne pensait qu'à lui depuis quatre jours, son cœur battait la chamade rien qu'à repenser à leur baiser. Dans deux jours ce sera le mariage, il avait hâte vraiment hâte. Il se redresse et sort de sa chambre, se dirigeant vers les cuisines, là où il était sûr de le trouver à cette heure-ci. Malheureusement ce ne fut pas le cas, il a quand même demandé à un cuisinier rapidement, il a répondu non en lui jetant un torchon sur le visage. San serre les dents, il rouvre la porte en la claquant, il regarde le chef cuisinier et lui lance le torchon en retour puis claque la porte de nouveau. Kyungsoo s'était figé, il avait jeté le torchon sans voir que c'était le prince héritier mais s'est retourné en recevant ce qu'il avait lancé, il ne l'avait pas insulté ou tué ? Il devait être de bon humeur.

- Mais tu es fou ! Cri Seokjin en le secouant.
- Je n'avais pas vu..
- Tu as eu de la chance. Dit Soyeon. N' empêche. Je sais pas vous mais je trouve que depuis que le Prince de Jeongjik le prince Héritier à vachement changé.
- Je suis d'accord. Il est moins sur les nerfs. Il est plus..humain.

San marchait vers la chambre de Wooyoung, il se place devant la porte où juste Jongho était, il mangeait une boulette de riz, il regarde le prince, il avait l'air d'être vraiment fatigué.

- Bon sang va dormir.. Dit San en le regardant.
- Je ne peux pas.
- Je t'ordonne d'aller dormir. Je m'occupe de lui. Allez.
- A vos ordres.
- Va à l'infirmerie.
- J'y comptais bien.

San entre dans la chambre juste après qu'il soit parti, il était étonné de voir Wooyoung toujours dans son lit, on lui avait apporté le petit déjeuner avec du thé, c'était rare qu'il soit encore au lit. Il s'approche de lui puis s'assit au bord du matelas, il place mieux la couverture sur son corps, il avait les joues rouge et le visage luisant, ses cheveux devant son fronts étaient légèrement humide. San s'avance et pose sa main sur son front, il était chaud. Il tourne la tête en entendant du bruit et voit Adaline sortir, de la salle d'eau, elle l'avait nettoyé, elle se fige en voyant San et range rapidement son matériel.

- Sais-tu ce qu'il a ?
- Non Altesse. Il m'a seulement parlé de douleur abdominale et des maux de têtes. Il ne se sentait pas apte de se lever. Je pense..en toute impunité et sans prétention recommandé son repos.
- Pourrais-tu aller chercher un médecin quand tu sors ?
- Bien sûr.

Adaline nettoie la porte puis la table de chevet, elle reprend ce qui est fini, laissant la tasse avec la théière bien fermé puis elle s'en va. San prend le thé, il le sent et fronce les sourcils, il ne connaissait pas cette plante, il goûte une gorgée, c'était plutôt bon finalement, il repose la tasse et regarde Wooyoung en le voyant bouger. Il se réveillait. Il se lève puis va dans la salle de bain, il prend une serviette, l'humidifie légèrement puis revient à côté de son cadet, déposant la serviette sur son front. Le regard du plus jeune se pose sur son aîné, San ne l'avait jamais vu comme ça.

- J'ai demandé à ramener un médecin.
- Ce n'est pas la peine.. Je sais très bien ce que j'ai..
- On t'a déjà examiné ?
- C'est inutile.. Il me faudra juste..quelques jours..
- Est-ce que ça va ?

Wooyoung hoche la tête, il se tourne sur le côté et replie ses jambes sur lui-même, prenant de petites inspirations. Il n'imaginait pas l'état du lit, il n'avait pas eu le temps de se protéger. Il ne pouvait pas se lever tant que San était là, pourtant il devait savoir, il allait bien le voir la nuit de Noce quand il aura les jambes écartées devant lui. Il en a frissonnait de dégoût.

- Vous m'avez demandé ? Demande un homme, le grand médecin royal.
- Ce n'est rien. Dit Wooyoung en s'assayant. Vous voyez..

San ne comprenait pas pourquoi il était si buté mais il a dit au médecin de partir, respectant son choix. Il baisse les yeux en voyant une vision coloré dans son champs de vision. Wooyoung baisse la tête également et deglutit, il place le couverture mieux sur lui et détourne le regard.