✪ ACTE V - 1

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CAPTAIN AMERICA :
CIVIL WAR


« J'arrive pas à croire que Captain nous mette sur la touche.
- Tout ça parce qu'on s'est un peu amusés pendant une mission, c'est vraiment pas juste...
- Comment j'aurais pu savoir que c'était un crime d'embrasser une femme en public dans ce pays, hein ?
- Tu oublies que j'ai tranché la main de ce garde qui nous avait un peu attaqué.
- Ah oui... mais du coup tout le monde est en mission sans nous.
- Bof, ce qui est fait est fait. Aide moi à préparer les crêpes plutôt que de râler.
- On aurait jamais dû aller en France, ça t'as donné de mauves idées culinaires.
- Mais non. Friday comment se passe la mission de l'équipe ?
- Le Captaine à localisé l'agent Rumlow et ils le combattent en ce moment même.
- Ils vont gérer hein ?
- Mais oui, t'es inquiet pour Wanda ?
- Évidement.
- Ils sont grands, t'en fais pas pour eux. »

Avec un sourire à l'intention de Pietro, Freyja posa les crêpes dans un assiette.

« Oh oh.
- Friday ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Il semblerait que Mademoiselle Maximoff ait commis une petite erreur, en redirigeant l'explosion de Monsieur Rumlow, elle à malencontreusement fait exploser une partie de l'immeuble que le Captain défendait.
- Pietro- »

S'asseyant à côté de Pietro qui soupirait, Freyja posa sa main sur son épaule.



Un mois plus tard, alors que Freyja avait tout fait pour alléger la conscience de Wanda, tout comme son frère, l'équipe pansait ses blessures difficilement.
Pietro et Freyja, qui étaient assis dans le couloir des chambres, écoutaient discrètement la conversation de Steve et Wanda, avant que Vision ne les interrompe en toussotant. Faisant un bond en arrière, les deux jeunes gens prit sur le fait reculèrent avec des sourire gênés.

« Vous devriez vous préparer, Monsieur Stark nous rend visite, avec un invité.
- Tony va venir ici ?!
- Pour Wanda je pense.
- Oh... »

Allant s'assoir dans la salle de réunion, l'Optimisé et l'Asgardienne firent face à Steve, Sam, Rhodey, Natasha et Wanda. Tony qui se tenait en retrait n'accorda pas un seul regard à Freyja, qui perdit rapidement son sourire.

« Ah, il y a cinq ans, j'ai eu une crise cardiaque. Je suis tombé comme une masse au milieu de mon backswing. Mais ça restera comme un de des meilleurs parcours de ma vie, puisqu'a l'issue d'une opération qui a duré plus de treize heures, et un triple pontage, j'ai appris une chose élémentaire que je n'avais pas apprise en 40 ans sous les drapeaux. J'ai appris à relativiser. Il est indéniable que notre monde a une immense dette envers les Avengers, c'est certain. Vous nous défendez, vous vous battez pour nous, au péril de vos vies. Et pourtant, si pour l'opinion publique vous êtes des héros, certains emploient plutôt le mot justicier.
- Et vous quel mot choisiriez vous monsieur le secrétaire d'État ?
- L'adjectif dangereux. Comment qualifier autrement un groupe d'individus optimisés, qui alors qu'ils sont basés aux Etats-Unis, s'autorise à ignorer systématiquement les frontières, et à imposer leur volonté, quand il leur plaît et où bon leur semble. Et qui plus est, sans prendre en compte les pertes que ça peut occasionner. »

Le secrétaire d'État afficha ensuite sur l'écran des vidéos de la bataille de New York, celle du Triskèle à Washington, de la Sokovie, et enfin de Lagos, la dernière mission qui avait mal tournée.

« Bon, ça suffit.
- Depuis quatre ans, vous vous êtes arrogés des pouvoirs quasiment illimités, vous avez opérés sans aucun contrôle. C'est un état de fait que les gouvernements du monde ne sauraient en aucun cas tolérer. Mais je crois que nous avons trouvé une solution. Les Accords de Sokovie. Ils ont été approuvés par 117 nations, il en ressort que les Avengers ne seront plus une organisation privée, et que désormais, ils opéreront sous le contrôle d'un comité des nations unies, et uniquement lorsque cette autorité l'aura jugé nécessaire.
- Avez vous la signature d'Odin, roi d'Asgard et père de toute chose ?
- Quoi ? Bien sûr que non-
- Dans ce cas, je crains de ne pas être sous votre juridiction. Je réside peut-être sur Terre mais aucun de vos gouvernements n'a d'autorité sur moi. En tant que princesse et émissaire d'Asgard sur votre planète, je déposerais une plainte officielle contre vous et les Nations Unis devant le Tribunal Galactique des dieux d'Omnipotence City si vous me forcez à vous obéir. Mon droit de résidence sur cette planète m'a été accordé par Zeus, et il est le seul à pouvoir me le retirer.
- Ce n'est pas ce dont il s'agit, je vous parle de l'organisation en elle même, dont ses membres doivent suivre des règles !
- Les Avengers on unis leur forces pour rendre le monde plus sûr, et je pense qu'on a réussi.
- Dites moi Captain, savez vous où sont Thor et Banner a l'heure où nous parlons ?
- Encore une fois, mon père, Thor, fils aîné d'Odin, ne dépend pas de vous, il est en mission pour Asgard, et non la Terre, mêlez vous donc des affaires de votre petite planète.
- Et Banner ? Thor et lui sont deux bombes atomiques qui se baladent dans la nature, ça peut avoir de très fâcheuses conséquences. Compromis, responsabilités, deux mots clés dans le monde d'aujourd'hui. Croyez moi, c'est un arrangement raisonnable.
- Donc, l'affaire est entendue... ?
- Dans dix jours à Vienne, en assemblée plénière, les Nations Unies doivent ratifier les accords. Discutez en.
- Et si nous prenons une décision qui ne vous convient pas ?
- Alors vous serez à la retraite. »

Lorsque le secrétaire fut sorti, Freyja se tourna vers Steve en faisant la grimace.

« S'il me force à renoncer aux Avengers je le tue. Je le force à avaler sa propre langue pour qu'il s'étouffe avec, ou alors je lui dis de retenir sa respiration jusqu'à ce qu'il en meure.
- Freyja-
- Je te jure que je le fais Steve, j'en ai rien à foutre. Les Avengers c'est tout ce qu'il me reste. »

the lady of loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant