chapitre 35 - brilles !

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Pov : kaïa
Dimanche 27 mai
Reims
9h03

Me lever tôt pour venir ici, j'accepte de le faire tout les jours si il le faut. Me voilà devant la patinoire la plus importante de France, si un jour on m'aurais dit que je finirais ici j'y aurais pas cru. C'est comme un rêve qui devient enfin réalité. Même si on ne méritait pas vraiment notre place ici, je fais le serment d'en faire honneur. Mon père est là bien sûr, depuis le dîner de la dernière fois on ne se parle plus, du moin en dehors des entraînements, je pense qu'il à enfin compris que sa place n'était pas parmi nous, ne l'est plus.

Je sens une main attrapé la mienne pour entrelacés nos doigts. Il aborde aujourd'hui un sourire plein de fierté, lui aussi est honoré d'être ici. J'entends la voix de Mathilde au loin, elle râle, pourquoi ? Aucune idée mais j'ai pas l'impression qu'elle est particulièrement besoin d'une raison pour se faire entendre. Insupportable.
Mais honnêtement j'y fait pas vraiment attention, ma vue est occupée à contempler la bâtisse en face de moi, mon ouïes par les battements frénétique de mon cœur, mon odorat par l'odeur goudronnée du lieux, le goût par ce goût amère de la revanche, de prouver que je peux faire mieux que ce que j'ai fait et enfin le toucher par la chaleur que me procure la main de Johan dans la mienne. C'est bon je suis prête, l'adrénaline monte en moi en une bouffée d'aire, prête à monter sur ce foutu podium !

***

Ou pas...

On est juste à l'échauffement et je me rends compte que les nationales c'est encore un autre step. Les duos sont tous plus fort les un que les autres. Comme l'a dit Mathilde ça sera dur de même effleuré ce podium...

Pov : Johan
Dimanche 27 mai
Reims
10h56

Putain.

Je le vois, je le ressens: l'anxiété qui prend par de son corp. Elle à peur, peur de ne pas tenir sa promesse. Mais honnêtement même si on finit dernier, tant qu'elle ne se blesse pas ça me vas. Elle est blessé, elle est pas sensée pratiqué avant la semaine prochaine. Et même si elle ne me le dit pas, je sais qu'elle souffre encore, je sais qu'elle voulait dire non. Putain Mathilde si elle se blesse, si je vois sur son visage le moindre soupçon de douleur, je t'écartelle. Je ferai en sorte que tu souffres autant qu'elle a souffert. Parce que je sais qu'elle souffre, physiquement et mentalement. Je sais que ça lui à fait mal quand elle a compris que à cause de sa blessure on devrait changer le programme, prendre moins de risque, et donc avoir moins de chance de gagner. Car je le sais, elle le sait, le risque c'est la clé. Et je sait qu'elle s'en veux de nous pénaliser surtout maintenant qu'elle voit les autres groupes.

- eh rosa, le risque c'est bien mais l'avenir c'est mieux, fait confiance en l'avenir t'as tout le temps de revenir en meilleure condition, alors je te demande qu'une seule choses ne prend pas de risque inutile !

-et toi ai confiance en moi ! Dit-elle un sourire scotché sur le visage.

Elle veut montrer qu'elle a confiance en elle alors que au fond elle est terrorisé. C'est dangereux ce qu'elle fait, trop.

***

- Aller rosa, respire...inspire, sent les fleurs.....souffle les bougies..... aller rosa.

Elle fait une crise de panique.
On est dans un coin reculer, front contre front, mains dans les mains. Ça doit bien faire 2min que j'essaie de faire en sorte que sa respiration se cale sur la mienne. J'ai jamais eu à gérer se genre de situation, je ne sais pas comment on fait. Pour la 2eme fois j'aurais aimé naître avec un mode d'emploi !!! Et voilà c'est bon, plus jamais, on à frôler la crise de panique collective.

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