Chapitre 15 : Où étais-tu ?

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Chapitre 15 : Où étais-tu ?

Le téléphone de Milo vibra soudainement sur la table, interrompant ses réflexions. Elle jeta un coup d'œil à l'écran et vit un message de Stiles : « Tout va bien, je suis en route, j'arrive dans dix minutes. »

Elle soupira de soulagement et répondit rapidement, lui demandant d'être prudent sur la route. Le shérif Stilinski revint avec sa tasse de café, le regard toujours préoccupé. Milo se leva du canapé et donna un câlin rapide à son père qui se contenta de la serré fort dans ses bras avant de la relâcher. Milo se dirigea vers sa chambre sachant pertinemment que Stiles allait se faire gronder par leur père de son arriver a la maison. 

Une fois dans sa chambre, elle se laissa tomber sur son lit, le cœur encore battant d'inquiétude pour son frère. Elle se remémora les événements de la soirée, le match de crosse, Jackson, l'absence de Stiles, et le regard lourd de sens de leur père. Chaque détail lui revenait en mémoire comme un puzzle incomplet dont il lui manquait les pièces essentielles. Son téléphone vibra à nouveau, et Milo sursauta en voyant un message de Stiles : « Je suis presque là. » Elle répondit par un simple « D'accord, à tout de suite » avant de reposer son téléphone sur son bureau.

Elle jeta un coup d'œil à l'horloge sur le mur. Les aiguilles semblaient avancer lentement, chaque minute s'étirant comme une éternité. Milo se leva et commença à ranger sa chambre, essayant de se distraire et de canaliser son anxiété. Elle arrangea son lit, rangea ses affaires et vérifia une fois de plus que la fenêtre était bien fermée.  

En regardant à l'extérieur, elle chercha à apaiser son esprit. Les lumières de la rue brillaient faiblement dans la nuit, et elle espérait que la nuit ne serait pas trop longue. Le son du moteur d'une voiture se fit entendre, et Milo se précipita à la fenêtre pour voir la voiture de Stiles se garer dans l'allée. Elle descendit rapidement les escaliers mais Milo s'arrêta sur la dernière marche de l'escalier, écoutant les voix qui résonnaient dans le couloir. Le ton de la voix de son père était ferme, empreint d'une inquiétude palpable, tandis que celle de Stiles semblait à la fois fatiguée et résignée. Milo pouvait entendre des mots précipités et des phrases incomplètes, comme un écho d'une dispute. 

« Où étais-tu, Stiles ? Tu sais à quel point ce match était important pour toi et pour l'équipe ! » cria le shérif, ses yeux brillants de colère et d'inquiétude mêlées.

Stiles leva les mains en signe de défense. « Papa, je suis désolé. Il y a eu une situation d'urgence et je devais être là pour un ami. »

« Une situation d'urgence ? Encore tes histoires ? Stiles, tu ne peux pas continuer à me donner des excuses vagues et t'attendre à ce que je les accepte. » Le shérif Stilinski avait la voix tremblante d'émotion, mélange de déception et de souci.

Milo, toujours sur la dernière marche de l'escalier, regardait la scène avec anxiété. Elle ne pouvait pas rester sans rien faire. Elle inspira profondément et descendit les dernières marches. En arrivant dans le salon, elle aperçut Stiles et leur père, tous deux dans une position de tension palpable.

« Papa, Stiles a raison, » dit-elle avec calme mais tout de même stresser. « Il y avait vraiment une urgence. C'est compliqué... »

Le shérif Stilinski la regarda, son regard oscillant entre colère et confusion. « Milo, tu ne peux pas toujours défendre ton frère. Il doit apprendre à assumer ses responsabilités. Tu ne m'avait pas dit que tu n'était au courant de rien toi ? » il questionna sa fille perdu.

« Je... ouais, mais j'ai reçut son message avant qu'il ne rentre, » répondit-elle en essayant de se justifier. « Mais crois-moi, ce qu'il a fait ce soir était important. »

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