Chapitre 31 : Ça se Concrétise

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Chapitre 31 : Ça se Concrétise

Le père de Milo, les bras croisés, se tenait au bas des escaliers, un regard scrutateur sur le visage. La tension était palpable dans l'air. Il observait attentivement Isaac et Milo, son expression se durcissant.

Milo, tentant de masquer son embarras, se redressa et força un sourire. « Bonjour, papa. »

Le père de Milo prit une profonde inspiration, son regard se faisant plus sévère. « Bonjour, Milo. » Il détourna son attention vers Isaac, son regard devenant plus perçant. « Isaac. »

Isaac hocha la tête respectueusement, tentant de garder son calme sous le regard critique du père de Milo. « Bonjour, monsieur. »

Le père de Milo se frotta le menton, réfléchissant un instant avant de parler. « Je vois que tu as passé la nuit ici. »

Le ton de sa voix était neutre, mais l'implication sous-adjacente était claire. Isaac sentait une goutte de sueur froide glisser le long de sa colonne vertébrale. Il savait que cette conversation ne serait pas facile. « Oui, monsieur. Milo m'a proposé de rester, et... il était tard. »

Le père de Milo esquissa un sourire froid, presque imperceptible. « Milo, va dans la cuisine, s'il te plaît. Isaac et moi devons avoir une petite conversation. »

Milo ouvrit la bouche pour protester, mais elle savait que cela ne servirait à rien. Elle échangea un regard désolé avec Isaac avant de se tourner vers son père. « D'accord, papa. »

Elle se dirigea lentement vers la cuisine, jetant un dernier coup d'œil à Isaac par-dessus son épaule. Isaac lui offrit un sourire rassurant, bien qu'il se sentît loin de l'être.

Une fois Milo hors de vue, le père se tourna vers Isaac, son expression se durcissant davantage. « Ne t'avais-je pas dit de ne pas approcher ma fille ? Je comprend que tu puise . Mais je veux que tu comprennes quelque chose : ma fille est tout ce qui m'importe dans ce monde. »

Isaac déglutit, hochant la tête, sentant la gravité de la situation. « Je comprends, monsieur. Milo est... elle est spéciale pour moi. Je ne ferais jamais rien pour lui faire du mal. »

Le père de Milo l'observa pendant un long moment, ses yeux cherchant la moindre trace de duplicité ou de mensonge. Finalement, il hocha la tête lentement. « Bien. Mais je te surveille, Isaac. La moindre erreur et je sort mon arme, ne l'oublie pas. »

Isaac hocha la tête de nouveau, soulagé que la conversation ne se soit pas envenimée davantage bien qu'in sois légèrement stresser. « Je ne l'oublierai pas, monsieur Stilinski. »

Le père de Milo sembla satisfait de la réponse, puis se dirigea vers la cuisine où Milo l'attendait. Il posa une main sur l'épaule de sa fille et l'embrassa doucement sur le front. « Fais attention avec Isaac, d'accord ? »

Milo acquiesça, sentant la chaleur du baiser de son père sur son front. « Promis, papa. »

Le shérif sourit brièvement avant de se diriger vers la porte d'entrée. « Je dois aller travailler. Passez une bonne journée. »

Lorsque la porte se referma derrière lui, Milo se tourna vers Isaac, un peu gênée par ce qui venait de se passer. Isaac lui sourit timidement, essayant de dissiper la tension avec une blague. « Alors, on peut dire que ça s'est plutôt bien passé, non ? Au moins, il ne m'a pas jeté dehors et il ne m'a pas sorti son flingue. »

Milo éclata de rire, la tension se relâchant enfin. « Oui, je suppose que ça aurait pu être pire. »

Ils quittèrent la maison ensemble, décidant de se rendre à pied au lycée. L'air frais du matin les enveloppa tandis qu'ils marchaient côte à côte, discutant de tout et de rien pour passer le temps. Les feuilles d'automne crissaient sous leurs pieds, et le soleil matinal baignait la rue d'une douce lumière dorée.

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