Chapitre 17

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Je me dirige vers la porte d'Aaron avec mon sourire habituel signe que je vais encore l'embêter.

Ça fait quelques jours qu'on ne s'est pas vus, et malgré tout ce qui s'est passé, je me dis qu'il est temps de revenir à notre routine, surtout que j'ai besoin d'argent..

J'entre sans frapper, comme toujours et le vois assis sur son canapé semblant surpris de me voir là mais il ne laisse rien paraître sur son visage.

Moi : Hola, je t'ai manqué ? Pas la peine de répondre je sais déjà.

Aaron, impassible comme d'habitude, lève à peine les yeux de ses documents.

Aaron : si tu le dis. Je termine juste de lire ce document, ça sera rapide.

Moi : tu peux t'excuser pour l'attente, après tout t'es plus à ça près maintenant.

Il me jette un regard noir avant de reprendre la lecture de ses documents barbants alors que je continue de me moquer de lui.

Aaron : Profite bien. C'est la dernière fois que tu m'entends m'excuser.

Je ris et passe un bras autour de son cou en m'asseyant à califourchon sur lui.

Moi : Ah, tu dis ça à chaque fois. On parie que tu vas encore t'excuser avant la fin de la journée ?

Il ne répond pas, mais je sens un léger changement dans son comportement. Peut-être que ma provocation l'a touché plus que d'habitude ou bien c'est le fait que je sois assis sur lui..

Aaron : je terminerai plus tard finalement.

Je souris et dépose mes lèvres sur les siennes alors qu'il me porte jusqu'à sa chambre comme à notre habitude.

Quand on arrive, il me pousse doucement sur le lit. Je m'attends à ce qu'il soit direct, comme toujours, mais ce soir, c'est différent.

Il commence à m'embrasser beaucoup plus lentement, avec une tendresse inhabituelle. Ça me déstabilise un peu et je ne tarde pas à lui faire remarquer.

Moi : Qu'est-ce que tu fais, Aaron ?

Aaron : Je change un peu les règles du jeu, histoire de ne pas avoir à m'excuser pour ce qui va suivre.

C'est vrai que quand tu finis le dos en compote, t'as une excellente raison d'exiger des excuses..

Moi : Oh, je vois. Monsieur le big boss devient tendre ?

Il ne répond pas, mais continue son petit jeu que je risque de vivre comme une délicieuse torture.

Ses lèvres, d'habitude pressées et impatientes, prennent cette fois leur temps et parcourent mon corps avec une lenteur presque exaspérante.

Elles effleurent d'abord mon cou, laissant une traînée de chaleur sur leur passage.

Je sens chaque souffle qu'il prend, chaque mouvement de ses lèvres, et ça m'arrache un frisson incontrôlé.

Moi : T'as toujours pas fini ?

Il ignore ma tentative de le presser, préférant glisser ses lèvres sur ma clavicule, traçant un chemin lent et brûlant vers mon épaule.

Ses mains, d'ordinaire fermes et possessives, sont étonnamment douces, caressant chaque centimètre de ma peau avec une délicatesse que je ne lui connaissais pas.

Il descend lentement le long de mon torse, ses baisers laissant des brûlures délicieuses sur leur passage.

Quand il atteint mes côtes, il s'attarde, comme s'il explorait un territoire inconnu, savourant chaque réaction de mon corps sous ses attentions.

Lui, l'exception de ma vie - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant