Lui, l'exception de ma vie - Tome 2

Chapitre 48

NDA : mini citron.

On finit par rentrer de cette soirée et je ne peux m'empêcher de sourire comme un idiot en repensant aux déclarations indirectes d'Aaron.

Même si on est fiancé, je dois dire que je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse des démonstrations d'affection en public, disons que c'est pas vraiment son genre.

Une fois arrivés, Aaron ferme la porte derrière nous et sans prévenir, il me soulève. Je m'accroche à son cou par réflexe, mes lèvres déjà contre les siennes.

Mon cœur bat à cent à l'heure, je suis encore dans l'euphorie de tout ce qu'il a dit ce soir.

Je ne me souviens même plus des détails, mais cette soirée, elle avait quelque chose de spécial.

Peut-être que c'étaient ses mots, sa façon de me regarder, comme si j'étais le centre de son monde, comme si j'étais la seule personne qui comptait à ses yeux.

Il me dépose sur le lit, et je me laisse faire, les muscles relâchés, le souffle court.

Son corps se colle contre le mien, ses lèvres glissent de ma bouche à mon cou, puis sur ma clavicule.

J'ai ce frisson familier qui me parcourt tout le corps, comme à chaque fois que je sens nos phéromones se mêler.

Ses mains, son souffle, tout ce soir a un air différent, un truc plus intense, plus vrai.

Je passe mes doigts dans ses cheveux, et je l'attire à moi, nos respirations se mélangent, le monde autour devient flou.

Tout ce qui compte, c'est nous, ici, maintenant. Plus rien d'autre.

C'est comme si rien de tout ce qu'on avait traversé jusqu'à maintenant n'existait plus. Ni les disputes, ni les doutes, ni mes peurs.

Je sens ses mains descendre doucement le long de mon torse, ses doigts effleurent ma peau avec une lenteur calculée, comme s'il voulait savourer chaque instant.

Il semble vouloir me faire patienter un peu plus longtemps ce soir et prend le temps d'embrasser chaque centimètre de ma peau.

Mon cœur bat plus vite, mon souffle se fait plus irrégulier. Ses lèvres trouvent à nouveau mon cou, et je sens son corps se presser un peu plus contre le mien.

Chaque geste, chaque mouvement semble plus intense que d'habitude et je ne peux que profiter de ce moment.

Il n'y a rien d'autre que cette chaleur entre nous, une sorte d'urgence que je n'arrive pas à expliquer, mais qui me fait tout oublier.

Il prend soin de me préparer, de ne pas me faire mal comme à chaque fois bien que maintenant je n'en ai plus réellement besoin puis doucement, je le sens en moi.

Je glisse mes mains sur son dos, sentant chacun de ses muscles se contracter sous ma paume, et je l'attire encore plus près, nos corps se cherchant sans même que je le réalise.

Il y a ce moment où nos regards se croisent, et il n'y a plus besoin de mots.

Nos gestes sont fluides, instinctifs, comme si tout était parfaitement synchronisé entre nous.

La tension monte, crescendo, et bientôt, tout devient plus intense et plus passionnel.

Et quand enfin tout explose dans une vague de sensations, je ferme les yeux, mon corps tremblant sous le sien.

Je le sens se laisser aller contre moi, nos respirations lourdes et saccadées se mélangent dans l'air chargé de ce moment.

Mais alors que tout semble s'apaiser, je sens ses lèvres revenir sur mon cou, cette fois avec une insistance différente.