Lui, l'exception de ma vie - Tome 2

Chapitre 5

Faire chier Diego ?? COMME SI J'AVAIS LE TEMPS !

Ce connard d'Aaron me fait bosser TOUS LES SOIRS et il me fatigue à la mort, j'ai l'impression d'être son seul employé !

Bien évidemment j'essaie de ne pas lui apporter de satisfaction en lui montrant mon agacement.

Mais j'avoue que j'ai souvent pensé à lui jeter un truc à la gueule avant de me rappeler que ce mec découpe des gens pour un regard de travers.

On ne se parle pas vraiment voire même pas du tout puisqu'il donne ses ordres à Diego qui les fait ensuite redescendre jusqu'à moi mais à chaque fois qu'on me donne un nouvel ordre, je le vois me fixer.

Et même si son visage est impassible, je vois bien à son regard qu'il se moque de moi et je suis vraiment à deux doigts de.. argh je peux rien lui faire ça me soule !

Du coup, comme tous les soirs, je me retrouve à bosser comme un dingue au Velvet alors que des mafieux sont en train de claquer des milliers dans de l'alcool et que certains danseurs ont déjà commencé à enlever quelques couches de vêtements.

D'après Diego, il n'y a pas de prostitution dans leurs établissements mais si leurs danseurs ou veulent se faire de l'argent en plus, ils peuvent draguer des clients mais c'est à eux de se débrouiller derrière.

Enfin bref, j'ignore tout ce beau monde et continue de nettoyer les verres lorsque je vois une silhouette imposante s'approcher du bar pile dans l'angle où je me trouve.

Aaron : T'as l'air en forme, Elayan.

Moi : Je fais juste mon travail, tu sais le truc qu'on doit faire contre de l'argent quand on est pas le fils de l'homme le plus riche du pays.

Mon sourire insolent ne semble pas l'énerver et il saisit une bouteille ainsi qu'un verre que je venais juste de nettoyer avant de se servir devant moi toujours avec son putain d'air impassible.

Aaron : Besoin de plus d'argent ?

Je hausse les épaules en essuyant le reste des verres tout en les posant assez fort pour qu'il comprenne que sa présence me soule.

Moi : Toujours. Tu veux me donner une augmentation ?

Aaron : pas aussi vite.

Moi : Alors quoi, tu veux me payer pour te débarrasser du balai dans ton cul ?

Notre discussion attirent de plus en plus de regard surpris en commençant par Milo qui m'a beaucoup aidé durant mes soirées interminables.

Mais malgré leur curiosité, aucun n'ose venir déranger leur chef qui s'installe devant moi en sirotant son alcool.

Aaron : crois moi tu n'as pas envie de continuer une discussion à propos de cul avec moi

Moi : oh sinon quoi ?

Son regard semble s'intensifier mais je laisse échapper un rire moqueur avant de reprendre mon nettoyage de verre.

Aaron : Mais pour en revenir à ton salaire, je pensais à quelque chose de plus amusant.

Je lève les yeux vers lui puisqu'il vient de dire un mot très intéressant pour moi et il me fait signe de la tête vers la piste de danse.

Aaron : T'y vas, tu danses comme quand t'étais à la pâtisserie et pour le final, tu te déshabilles, comme les autres.

Je le fixe, un sourire narquois aux lèvres, en hésitant entre accepter son offre ou lui éclater le crâne contre le comptoir et finir torturé dans une cave.