Chapitre 1

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NDA : bon.. vous êtes maintenant habitués à mes histoires mais comment toujours je répète : lisez les tomes précédents pour mieux comprendre et continuer d'adorer les consciences !

Bonne lecture mes zhu zhu pets !

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Point de vue d'Aaron

Encore une journée de merde, j'ai passé mon temps à corriger les erreurs des incapables que je paye une fortune pour justement éviter ce genre d'erreurs.

Leur hurler dessus m'a légèrement calmé mais en voyant que j'ai déjà passé cinq heures sur leurs dossiers, je sens que je ferais mieux de sortir avant d'aller leur arracher la tête.

Je range les documents dans mon tiroir et reste assis quelques instants derrière mon bureau dont le bois brut représente parfaitement ma vie.

Bien évidemment, Mia et Alejandro sont bien trop occupés avec leur famille pour gérer leur propre affaire alors je me retrouve à devoir faire leur travail, comme si le mien ne suffisait pas.

Je prends une dernière bouffée de ma cigarette, laissant la fumée s'élever dans la pièce avant de l'écraser dans le cendrier débordant, c'est vraiment une soirée de merde..

Mais bon, les affaires sont en ordre, tout roule et personne n'ose remettre en question mon autorité-

En même temps, je fais une petite pause deux minutes mais gamin, t'es le dernier d'une famille de psychopathes.

Entre ton père, Mia et Alejandro, si quelqu'un osait t'approcher il serait fou et même s'il le faisait je te rappelle que t'es le pire de ta propre famille ???

Même ton daron te dit de te calmer et c'est pas comme s'il était connu pour son calme ou sa gentillesse.

T'es sûre de vouloir parler autant ce soir ?

Ah maintenant que tu le dis, ma copine m'attend pour euh fin euh ciao !!

Je prends ma veste avant de sortir en direction de la maison familiale, elle n'est pas très loin alors je prends le temps de m'arrêter quand j'y pense.

C'est pas comme si quelqu'un t'attendait chez toi de toute façon, et puis faudrait déjà que t'autorises des gens à venir, même ta famille a pas vu ton appar-.. Je parle trop je me tais.

Bien.

La maison de mes parents, et donc celle où j'ai passé une partie de mon enfance, n'est pas loin de mes bureaux mais bien évidemment c'est l'endroit le plus sécurisé de tout le pays.

C'était soit dans ce putain de penthouse soit dans une énorme villa sur la plage alors excuses nous princ- je préfère rester en vie alors je vous laisse imaginer la suite de ma phrase.

J'entre en saluant rapidement les gardes qui passent leur temps à surveiller l'immeuble avant de monter au dernier étage.

Je n'ai même pas le temps de rentrer que mon père me scrute déjà pour identifier qui est l'idiot qui ose rentrer chez lui, des vieux réflex je suppose.

Nos regards se croisent et un échange silencieux se passe entre nous, aucun mot n'est nécessaire.

Nos salutations sont "froides et protocolaires" d'après ma mère mais elles sont amplement suffisantes, c'est notre façon de montrer notre respect mutuel sans faiblesse.

Mais dès que ma mère tourne sa tête vers moi, il s'empresse de sourire de toutes ses dents et court vers moi avant de me prendre dans ses bras sous le regard furieux de mon père.

Lui, l'exception de ma vie - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant