Lui, l'exception de ma vie - Tome 2

Chapitre 54

De retour à l'appart, je m'assure qu'il est bien installé sur le canapé avec son bouquin préféré, lui ramenant un verre d'eau et quelques fruits.

Il me regarde avec ce petit sourire en coin, moqueur, mais tendre à la fois.

Elayan : Tu sais que je vais bien, hein ?

Ma main prend place dans ses cheveux que je caresse doucement alors qu'il continue de lire son livre.

Moi : Oui, mais ça m'empêchera pas de continuer à veiller sur toi comme un dingue.

Elayan : Tant que tu m'étouffes pas, je te laisse faire.

Je ris doucement, content qu'on soit dans cette phase où tout semble plus léger, plus calme.

Mais au fond, une part de moi reste toujours prêt à m'assurer qu'il ne manque de rien.

Je le laisse alors lire son livre et monte terminer l'installation de tous les meubles qui viennent d'être livrés.

Evidemment, Elayan m'a demandé de les monter le plus vite possible pour qu'il puisse placer tous ses achats de la journée comme il l'a imaginé.

Je finis donc de monter la commode avant de retourner dans le salon pour le porter jusqu'à la future chambre de notre bébé.

Elayan est tranquillement assis sur le canapé, un bol de myrtilles à la main.

Ses yeux se lèvent vers moi, brillants de curiosité. Il sait que j'ai terminé, et son sourire est presque contagieux.

Elayan : Alors ?

Il me demande, un petit éclat malicieux dans le regard et je lève un sourcil, amusé.

Moi : Viens voir par toi-même.

Mais au lieu de se lever, il secoue la tête en croquant une autre myrtille.

Elayan : Porte-moi, je suis trop fatigué.

Je souris, et me penche pour le prendre dans mes bras. Il rit doucement, prenant son bol avec lui, avant de m'entourer le cou de ses bras.

Moi : T'es vraiment un tyran, tu sais ?

Elayan : Et tu m'adores comme ça, de toute façon t'allais le faire même si je te le demandais pas.

Moi : pas faux.

Quand on entre dans la future chambre du bébé, je le dépose doucement au milieu de la pièce, et il s'assoit sur la petite chaise que j'ai installée plus tôt.

Il scrute la pièce avec attention, ses yeux glissant sur chaque détail que j'ai soigneusement arrangé.

Les meubles sont montés, les sacs de la journée sont posés près de la commode, et tout semble prêt à être aménagé.

Il reste silencieux pendant un moment, croquant une nouvelle myrtille, et je vois sur son visage cette satisfaction calme, presque sereine. Finalement, il éclate d'un petit rire.

Elayan : C'est parfait. Je savais que t'allais gérer.

Je croise les bras, un peu amusé de le voir aussi satisfait.

Moi : Content que ça te plaise.

Mais bien sûr, Elayan ne s'arrête pas là.

Elayan : Par contre, la commode... je la verrais mieux à côté de la fenêtre. Tu pourrais la déplacer un peu ? Et le fauteuil, je le voudrais dans ce coin-là, près de la lampe. Ça fera un coin sympa, tu vois ?