Chapitre 23

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Après une courte sieste, je me réveille, mon estomac gronde, me rappelant que j'ai faim. Aaron se lève aussi, et on se dirige vers la cuisine.

Je repère un bol de fraise qu'il voulait utiliser pour je ne sais quoi et en attrape une, la croquant avec délectation alors qu'Aaron cuisine dans son coin sans m'avoir vu.

Je me rends très vite compte que le bol est maintenant vide alors avec un sourire taquin, je tends la dernière fraise mordue vers Aaron.

Moi : Tiens, je te la rends.

Aaron lève un sourcil, puis, sans hésiter, il prend la fraise et la met dans sa bouche, léchant mes doigts au passage. Je suis surpris par son geste, mais ça me fait rire.

Moi : Hé, c'était la dernière ! Je rigolais !

Aaron éclate de rire et me tire vers lui, me faisant goûter la fraise de sa bouche.

Nos lèvres se rencontrent, et ce qui commence comme une blague se transforme rapidement en quelque chose de beaucoup plus intense.

On s'embrasse avec une passion grandissante, nos mains explorant nos corps respectifs. Les choses deviennent rapidement incontrôlables, et on finit par se retrouver dans la chambre, les vêtements éparpillés sur le sol.

Alors je le dis au nom de tout ce qui est vivant sur cette Terre, C'ETAIT PREVISIBLE.

Après avoir hérité d'un magnifique mal de dos, on reste allongés sur le lit, nus, nos corps l'un contre l'autre sous les draps.

La lumière douce de l'après-midi filtre à travers les rideaux, créant une ambiance calme et intime.

Aaron est allongé à côté de moi, ses doigts traçant doucement des cercles sur ma peau. C'est un moment de tranquillité, et je sens que c'est le bon moment pour parler.

Aaron : Tu te sens bien ?

Je hoche la tête, un léger sourire aux lèvres.

Moi : Ouais, sauf ce mal de dos.

Aaron rit doucement, sa main continuant ses caresses.

Aaron : J'espère que c'était la seule chose douloureuse.

Je ris aussi, me tournant pour le regarder dans les yeux.

Moi : Oui, ne t'inquiète pas de je t'aurais assommé sinon.

Il y a un moment de silence confortable entre nous, puis je décide de briser la glace avec une question.

Moi : je peux te poser une question ? Mais tu dois répondre hein !

Aaron : je t'écoute.

Moi : tu m'as dis que tu ne payais jamais, du coup je suppose que tu as dû avoir des relations non ?

Aaron soupire légèrement, regardant le plafond.

Aaron : non, c'était juste des bêtas qui étaient là quand j'en avais envie, rien de bien sérieux.

Moi : que des bêtas ?

Aaron : oui.

Je me tourne vers lui, extrêmement surpris qu'un homme comme lui ne se soit "contenté" que de quelques relations et surtout des bêtas.

Moi : du coup j'étais ton premier oméga ?

Aaron : effectivement.

Moi : Pourquoi ?

Aaron : Avec les phéromones, c'est souvent compliqué. Et je déteste l'odeur des omégas.

Je réfléchis à ce qu'il dit, trouvant cela intéressant qu'un alpha aussi puissant ne soit POUR UNE FOIS pas un connard qui joue avec les omégas.

Lui, l'exception de ma vie - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant