Chapitre 31

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NDA : et ça c'est le troisième cadeau, et le dernier pour aujourd'hui.

Quand le psycho m'entraîne vers ce fameux sous-sol, je fais tout pour paraître blasé.

Sérieux, c'est pas le premier "méchant" qui veut me faire peur.

Un kidnapping, ça arrive, surtout quand t'es comme moi et que t'es dans une relation plus ou moins compliquée avec un alpha ultra-protecteur et une réputation sulfureuse.

Ou juste Aaron, c'est le mec le plus connu du pays alors c'est plus rapide niveau description.

J'avoue que celui-là est un peu plus bizarre que les autres puisqu'il semble me viser moi mais je suis sûr qu'Aaron va régler ça rapidement.

Mais là, une fois qu'on passe la porte, toute mon attitude désinvolte se fait la malle. Une sueur froide me coule dans le dos. Je sens que quelque chose cloche. Gravement.

Oh putain !

Dès que mes yeux se posent sur l'intérieur, c'est comme si l'air avait quitté la pièce. Un vrai cauchemar version psychopathe.

Les murs sont littéralement tapissés de moi. Des centaines, non, des milliers de photos de moi, prises à mon insu.

Certaines datent de plusieurs mois, d'autres sont carrément récentes.

Ce malade a même découpé des articles où je suis mentionné de façon minuscule, comme si chaque fois que mon nom apparaissait dans un coin de journal, ça méritait une putain de place d'honneur dans son musée de la folie.

Des morceaux de moi, des bouts de papier... Je suis partout. Absolument partout. Sur les murs et même le plafond.

Et là, au milieu de tout ça, une petite table en bois avec deux chaises.

Psycho : voilà ta nouvelle chambre ! Sans fenêtre pour éviter que tu ne fasses de bêtises.

Je n'ose même plus lui répondre et me contente d'être tiré par la force de ses bras.

Psycho : j'ai ajouté cette petite table, on va pouvoir manger ensemble tous les jours, comme un couple d'amoureux normal.

Mais y a rien de normal putain !

Néanmoins, aucun son ne voulait sortir de ma gorge et je me contentais de regarder cette pièce en me rendant compte que j'avais sous-estimé le danger de ce type.

Au centre, un vase avec une tulipe solitaire. Ma fleur préférée.

Comment il le sait, ça ? Je me rappelle à peine l'avoir dit à Aaron. Ce détail-là me file un frisson encore plus glaçant dans le dos et il remarque mon désarroi.

Quand le taré se retourne pour me montrer la tulipe qui trône dans le vase, il sourit encore plus largement, comme s'il venait de me donner la clé du paradis.

Psycho : oh ça ? J'ai pensé que tu aimerais un peu de couleurs.. D'ailleurs tu as aimé le bouquet que je t'ai envoyé ?

Je fais un pas en arrière, mais mes jambes tremblent tellement que j'ai l'impression qu'elles vont se dérober sous moi.

Mon estomac se noue si fort que j'ai envie de vomir. Le bouquet... Ce foutu bouquet que j'ai reçu ce matin, celui que je pensais venir d'Aaron.

Non, non, non... Ce n'était pas Aaron. Ce type. Ce malade. C'est lui qui me l'a envoyé.

Soudain, tout devient limpide, et ça me terrifie encore plus. Ce gars, ce taré complet, il me surveillait.

Il était là, quelque part, à me regarder, à m'épier. Depuis combien de temps ? Depuis combien de temps ce cinglé est dans ma vie sans que je le sache ?

Lui, l'exception de ma vie - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant