Chapitre 38

239 32 42
                                    

NDA : double publi parce que c'est l'anniv de Cesarrrrr

Je débarque chez le psy avec une idée en tête "j'espère qu'il a de bons biscuits".

Le bureau du psy est un vrai casse-tête pour l'esprit torturé que je suis mais j'ai promis à Aaron que je viendrai et de toute façon il a envoyé vingt gars avec moi donc je peux pas vraiment fuir.

Je m'installe dans un fauteuil dont l'assise est aussi confortable que la couverture d'un lit d'hôpital.

Le mec me regarde avec ses airs de "je suis le roi des thérapeutes", et commence tout de suite avec son sérieux de psychologue.

Première déception : il n'a pas de biscuits.

Il commence à parler, mais sa voix se perd dans un écho de salle d'attente.

Psy : Alors, Elayan, je vais te demander d'être entièrement sincère avec moi. Pas de faux-semblants, pas de jeux. On veut vraiment comprendre ce que tu ressens.

Moi : Ok.

Psy : Pour commencer, peux-tu te présenter brièvement ?

Moi : Moi ? Je suis Elayan Garcia et euh bah voilà hein y a pas mille trucs à dire sur moi.

Psy : D'accord. Et peux-tu me parler un peu plus de ta vie quotidienne et de ce qui t'amène ici ?

Aaron autrement dit le mec qui t'a sûrement filé un énorme chèque mais faut pas le dire. Quoique...

Moi : L'alpha qui paye vos locaux et votre bureau en marbre.

Il écarquille légèrement les yeux avant de toussoter face à mon honnêteté, c'est lui qui l'a voulu.

Moi : Sinon, je passe mes journées à faire semblant que tout va bien tout en essayant de ne pas me noyer dans mes propres larmes dès que je suis tout seul. Pas grand-chose de palpitant, vous savez.

Psy : Et ta vie avant de rencontrer ton alpha alors ? Tu veux en parler ?

Moi : C'était... réjouissant, si par réjouissant vous entendez « déprimant à pleurer ».

Je jette un léger malaise dans la salle mais je n'ai dis que la vérité, c'est lui qui voulait que je sois honnête.

Psy : D'accord. Je pense qu'on va directement aller vers ce pourquoi tu es venu ici. Alors, parle-moi de ce que tu as vécu pendant ces cinq jours.

Ah ouais comme ça ? Sans transition ? Le mec est vraiment payé à l'heure ça se sent.

Moi : J'ai pas particulièrement envie d'en parler.

Psy : Tu préfères peut-être parler de ton retour à la maison après ces cinq jours de chaos. Comment te sentais-tu ?

Moi : Vous voulez un résumé ? Je pourrais vous utiliser des memes pour que vous compreniez mieux le mood. C'est moins compliqué que de trouver les mots justes.

Psy : Non, je préfère que tu utilises tes propres mots.

Moi : alors comment dire... c'était comme rentrer dans un film d'horreur où le monstre est mort sous mes yeux des mains de mon alpha. Bonheur total.

Psy : Je vois. Et comment te sentais-tu en comprenant que tout ça était fini ?

Il va vraiment continuer de faire comme si ce que je disais était totalement normal ?

Moi : Comme un hamster sur une roue, mais sans la roue et sans l'hamster. Du coup ça n'a pas trop de sens mais bon.

Psy : Laissons tomber si tu n'as pas envie d'en parler. Dis-moi, es-tu angoissé-

Lui, l'exception de ma vie - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant