Chapitre 37

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NDA : je le sors en avance parce qu'hier j'ai fais une bêtise et je veux me changer les idées 💀



Moi : T'as fait pareil quand t'as découvert pour maman.

Je parle d'une voix calme mais ferme, le téléphone entre l'oreille et l'épaule.

Mon père, de l'autre côté de la ligne, n'a pas l'air de vouloir mâcher ses mots.

Alvaro : Écoute, Aaron, je comprends que tu veuilles protéger ton oméga. J'ai fait pareil pour Angel, je sais ce que c'est. Mais là, tu te comportes comme un malade. tu vas trop loin.

Si Alvaro Sanchez te le dit c'est que c'est chaud mec, ton père est pas connu pour sa bonté d'âme.

Alvaro : Ces derniers temps, t'es hors de contrôle. Si je te le dis, c'est que tu as vraiment abusé.

Ah bah même lui te le dis, mec les cadavres font que s'empiler il s'agirait de se calmer un peu là.

Alvaro : C'est pas un jeu, bordel. Moi je les ai menacés, mais j'ai pas eu besoin de les torturer en public. Tu te rends compte que tu te fais plus de mal qu'autre chose ?

Moi : Le message est passé, c'est tout ce qui compte.

Alvaro : Le message, c'est une chose. Mais là, tu es en train de foutre le bordel.

Moi : Certains n'ont pas encore compris ce qu'Elayan représente pour moi. Si je dois me montrer brutal pour ça, je le ferai.

Alvaro : T'es pas brutal là t'es un putain de taré. On n'est pas des animaux, Aaron. Tu as des limites à respecter.

Moi : Depuis quand y a des limites dans les crimes ?

Alvaro : Joue pas à ça Aaron. Ce que tu fais, c'est un énorme putain de bordel. Si tu continues, tu vas te retrouver avec des problèmes que même moi, je pourrais pas régler.

Moi : Je suis assez grand pour gérer mes problèmes sans l'aide de mon père, je crois que tu l'as compris non ?

Alvaro : Ouais bah visiblement tu ferais mieux de m'écouter de nouveau.

Moi : Qu'est-ce que tu veux dire ? Que je devrais me calmer ?

C'est presque ironique qu'ALVARO SANCHEZ demande à son fils d'arrêter d'être un... criminel ?

Alvaro : Oui, exactement. Si tu attires autant l'attention, tu vas te foutre dans des ennuis que même toi tu ne pourras pas gérer, et crois moi que ce jour-là tu vas très vite regretter.

Il est évident qu'il parle du gouvernement et surtout la police... ils vont se déchaîner et essayer de reprendre le contrôle sur des terres qui sont devenues les nôtres.

Et en ligotant des gens torturés dans la rue, tu fais peur à tout le monde et ils vont profiter de chaque putain de fausse excuse pour vous faire tomber.

Moi : Tu penses vraiment qu'ils oseront ?

Alvaro : Exactement. Les scènes de torture, les exécutions publiques, c'est le genre de merde qui leur donne de la matière pour leur connerie. Mais moi je suis pas assez con pour leur donner cette chance.

Moi : Donc, tu veux que je laisse tomber tout ça et que je fasse comme si de rien n'était ?

Alvaro : Pas exactement. Je veux que tu te calmes un peu. Tu as des limites, et il est temps que tu les respectes.

Moi : J'en ai fini avec eux de toute façon, pries juste pour que personne n'approche mon oméga de nouveau.

Alvaro : comme si c'était possible, Diego m'a dit ce que tu avais changé pour lui, comment il s'appelle d'ailleurs ?

Lui, l'exception de ma vie - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant