Chapitre 18

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Aaron est parti bosser sur son projet super important sur lequel il bosse depuis des semaines, et moi, je traîne dans l'appart, j'hésite entre nager ou aller regarder un film.

Mais bon j'ai visiblement pris trop de temps à choisir puisque Diego débarque en voiture pour me récupérer et me ramener jusqu'au merveilleux bar où je travaille.

Lui et moi, c'est toujours la même histoire : on est les meilleurs amis du monde mais ça va que dans un sens je crois..

Diego : Montes, j'ai du boulot.

Moi : autre que jouer au baby-sitter ?

Je monte en rigolant alors qu'il me lance un regard noir qui me fait pas trop rire.

Moi : T'as pas l'air super ravi de me voir.

Diego : Si je pouvais te virer, je le ferais.

Moi : Oh, ça va. J'ai rien fais de mal avec la clientèle, techniquement je suis clean.

Diego : T'as désobéi, Elayan. Et tu sais ce que ça veut dire chez nous.

Moi : Désobéi ? Je me suis juste amusé un peu, rien de dramatique. Et puis tu m'as interdit les clients, pas le patron.

Il soupire en roulant des yeux et profite du feu rouge pour poser sa tête contre le volant en murmurant des prières pour lui donner la force de me supporter, je dois me sentir vexé ?

Diego : T'es un vrai casse-couilles, tu le sais ça ?

Moi : Ouais, mais t'adores ça, avoues.

Diego : Fais pas le malin. Aaron peut te virer à tout moment.

Moi : Ouais, mais il le fera pas. Il aime trop me voir traîner dans son bar et encore plus chez lui.

Diego fait une grimace de dégoût en imitant un vomissement tout en secouant la tête, mais je vois bien qu'il se marre aussi.

Diego : Sérieux, Elayan fais attention. T'as commencé à être sacrément connu au bar. Les mecs parlent de toi tout le temps.

Moi : C'est mon charme naturel, que veux-tu.

Je souris en jouant avec mes mèches de cheveux mais ce con est trop amoureux de son mari pour me trouver ne serait-ce qu'un peu beau.

Diego : Non seulement t'es "méga séduisant" et tu t'en caches pas, mais en plus, Aaron garde toujours un œil sur toi.

Moi : Sérieux ?

Diego : Ouais. Ils commencent à parler. Ils pensent qu'il y a un truc entre vous. Sérieux je comprends même pas ce qu'ils te trouvent.

Je rigole, trouvant ça hilarant, s'ils apprennent un jour que leur grand chef s'est excusé devant moi ils risquent de faire un AVC.

Moi : Je vais certainement pas nier les rumeurs, c'est trop drôle.

Diego : Fais gaffe. Jouer avec Aaron, c'est jouer avec le feu.

Moi : J'adore les sensations fortes !

J'ajoute un clin d'oeil à ma phrase mais encore une fois il ne rigole pas et continue de me prévenir du "danger".

Diego : T'es vraiment insupportable, tu sais. Si un jour Aaron te tue, je mettrai pas de fleurs sur ta tombe.

Je fais semblant de prendre un air super vexé, la main sur le cœur et les yeux faussement larmoyant.

Moi : Oh, Diego, tu me brises le cœur.

Diego : Non, sérieux. T'es un putain de casse-couilles. Toujours à provoquer, à te foutre de tout.

Lui, l'exception de ma vie - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant