Six heure trente-huit. Dans une maison de la ville à côté du village de l'homme. Thalia se trouve dans la cuisine, assise sur une chaise, les bras accoudés sur la table. Son air est différent des autres jours. Elle paraît troublée.
Étrange, pense-je. Qu'est-ce qui la rend comme ça ?
– Qu'y a-t-il Thalia ? Pourquoi est-ce que tu as l'air surprise et abattu ?
– Est-ce que ... tu as entendu Azel cette nuit ? Moi, je ne l'ai ni entendu ni vu.
– Moi non plus. Pourquoi donc ?
– Est-ce que ... tu as vu la lettre d'Azel ?
– Non plus. Et puis, il semble que Azel n'a jamais écrit de ... lettre. C'est ce que tu tiens dans tes mains ?
– Oui. Je ne saurai pas dire qu'il a écrit.
– Passe-moi ça s'il te plaît, que je la lise. ... Je crois que je vais le défoncer.
– Gabriel.
– Non. Là il va trop loin !
– Oui, je suis d'accord avec toi. Mais est-ce que l'on est obligé de se prendre le bec pour ça ?
– Oui ! Mais ce n'est pas à près toi que je vais hurler, rassure-toi, dis-je hors de moi. Il ne sait vraiment rien faire dans les règles de l'art celui-ci, prononce-je à moi-même.
– Où tu vas comme ça ?
– Je te l'ai dis, je pars le défoncer.
– Non s'il te plaît ! Je suis sûre qu'il a une explication à nous donner. Laisse-le au moins s'expliquer.
– Ne t'inquiète pas pour ça. Je vais débouler là-bas, lui faire lire ce torchon, lui demander des explications et en fonction de ce qu'il me dira je verrai si je me dois de lui fracasser sa gueule contre le mur ou pas.
Six heure quarante-et-une. Direction le taudis de ce culotté. Je suis plus qu'énervé, mais contrairement à Thalia, je n'ai pas de vocabulaire pour dire ce que je ressens. J'ai simplement envie de me défouler. C'est pour ça que je suis parti avec la lettre et un manuscrit à la main. En courant.
Quel personnage dois-je lui montrer ? Celui qui joue les gentilles, ou celui qui lui dit clairement ce qu'il pense ? Je ne sais pas et ça me fait peur parce que se sera la première fois que j'agirai de la sorte.
– Excuse-moi Thalia. Je t'ai laissé là-bas. En pleure. Pardonne-moi de ne pas être à sa hauteur.
VOUS LISEZ
L'inconstance des Sentiments
RomanceUn jour, après avoir passez une bonne dizaine d'années dans un rustre monastère, quelqu'un vint chercher la belle, délicate et naïve Jane. Ou plutôt Hyacinthe. Enfin bref, du jour au lendemain, le mariage frappe à sa porte ... C'est un homme de bon...