Un jour, après avoir passez une bonne dizaine d'années dans un rustre monastère, quelqu'un vint chercher la belle, délicate et naïve Jane. Ou plutôt Hyacinthe. Enfin bref, du jour au lendemain, le mariage frappe à sa porte ... C'est un homme de bon...
– Peut-on s'arrêter quelques minutes. Je n'arrête pas de ... de ...
– J'ai bientôt fini. Laisse-moi te raconter la fin.
– Est-ce que tu m'auras tout raconté après ?
– Gabriel, je ne sais pas tout. Si tu veux plus d'informations, c'est perdu d'avance. Je te décrit seulement ce qui a été le plus marquant car tout le reste ne servirait à rien. Et certains détails non pas besoins d'être énoncé dans ce livre. ... Par ailleurs, dis à Thalia de le laisser tel quel quand j'aurai fini. Je veux qu'il nous représente à la perfection. Et ce ne sera que comme ça que ce roman, remplit d'erreurs, pourra être considéré comme achevé. Parce que les erreurs font partis de la vie et que j'en ai fait trop. S'il n'est pas parfait, il me correspondra plus. Il montrera la véritable personne que je suis : un être ... bizarre. Étrange aussi.
– D'accord. Je lui transmettrai.
– Merci. ... Tu as tellement grandi. Et pourtant, j'ai l'impression que tu as encore cinq ans.
– « Papa » ?
– Arrête de te moquer.
– Alors continu ton histoire. J'en ai marre de t'écouter. Je veux juste en finir le plus vite possible. Et sortir cette cinglé de l'écriture de sa dépression.
– C'est à ce point-là.
– Elle a écrit un livre sur notre enfance parce qu'elle ne supportait pas le départ de Hyacinthe. À cette époque, elle avait besoin d'évacuer ses sentiments troubles. Aujourd'hui, j'ai bien peur qu'elle ne puisse s'en détacher. C'est en train de devenir une maladie pour elle. ... C'est pour cela qu'il faut que tu lui parles à cœur ouvert. Vraiment. Il le faut parce que sinon j'ai peur qu'elle dévie encore plus. Et je ne veux pas la voir s'effondrer à cause d'émotions quelconques. Si elle doit s'effondrer, se sera dans les bras de Azel ou dans les tiens. Parce que vous êtes les seuls en qui elle croit.
– Et toi ?
– Je ne suis pas à la hauteur.
– ... Je vais reprendre.
– Merci. De mettre fin à cette discussion inutile.
– De rien. Gabriel.
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