Troisième partie : Chapitre 5 → L'art d'éprouver de la curiosité

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 – Azel. Est-ce qu'il y a une personne qu'il apprécie un peu plus qu'une autre ?

– Oh ! Ça !! Euh ... eh bien, pas que je sache. Et puis, tu le connais. C'est un grand solitaire. S'il trouve une femme à ses goûts luxueux, je sortirai toutes les liqueurs que tu as conservé depuis des années. Et c'est pareil pour Thalia. Elle a beau être sociable, depuis tu sais quoi, elle a constamment peur du rejet et de l'abandon. Résultat, tous les deux se méfient de tous les êtres humains peuplant cette terre. Quiconque tente de les approcher de trop près se prendra le revers de la médaille. Même ceux qu'ils connaissent depuis longtemps.

– Il faudra que je discute avec elle sur ce sujet même si je ne suis pas une femme et que je n'y comprends rien. ... Il ne faut pas qu'elle fasse de mon cas une généralité. C'est important qu'elle l'entende. Pour Azel aussi. Mais pense que le problème est plus profond avec lui. ... J'aimerais que tous les deux trouvent leur moitié : une personne gentille, mignonne, riche si possible, attentionnée. Drôle aussi, c'est important de rire. Créatif parce que sinon Thalia va le torturé pour qu'il dessine avec elle. Fort car Azel aura besoin d'être contrôlé en permanence. Ah ! Il faut aussi qu'elle soit sentimental.

– En gros, il faut que cette personne soit comme eux. Une version de Thalia mais en garçon et une version de Azel en fille. Leurs sosies.

– Tout à fait. Tu as raison, rigole-t-il.

– ... Mais dis-moi, pourquoi t'intéresses-tu à leur vie amoureuse ? Tu ne l'as jamais fait avant.

– Eh bien c'est probablement parce qu'avant je ne racontais pas mon histoire d'amour. Et puis c'est toujours aussi drôle d'écouter des jeunot comme vous raconter leurs histoires de cœur. Ça me rappelle un ami qui aimait toutes les filles mais aucune ne l'aimaient.

– Ah oui ! Le pauvre. Ça me fait de la peine pour lui. Mais qui est-ce ?

– William. Tu ne l'as pas connu.

– Celui dont tu me parlais tout le temps ? Ton beau-frère qui s'est suicidé.

– C'est ça. Il était raide dingue de toutes les filles. Il les aimait quelques soit leur physique et leur caractère. Malheureusement, elles lui refusaient la moindre petite attention. Et sais-tu pourquoi ?

– Non. Je ne crois pas que tu m'aie raconté cette histoire.

– Eh bien c'était à cause de sa jumelle : Béatrice. Il paraît qu'elle avait lancé des menace de mort. C'était pour cette raison que William n'avait aucune petite amie. Béa aurait dit ...

– Attends. Tu as dit « Béa » ?

– On se connaissait un peu parce que je parlais à son frère. Et puis, lui aussi l'appelait comme ça, donc j'ai pris l'habitude de la nommer ainsi. Enfin ! Elle aurait dit à toutes les filles de l'âge de mon ami, que si elles essayaient de se lier d'amitié ou plus avec lui ça barderait. Après ce ne sont que des rumeurs qui ont circulé mais lui et moi n'avons jamais eu la certitude que c'était elle qui avait fait ça.

– C'est drôle quand même.

– De quoi ?

– Tu préfères me parler des amourettes d'un gars que je n'ai jamais vu plutôt que de me parler de TON amour pour Hyacinthe. Pour ta femme. Ton histoire est-elle si pathétique que tu veux nous le faire croire ? ...


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L'inconstance des SentimentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant