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Je le fixe, intriguée, le cœur battant. Qui est ce Hartley ? Pourquoi n'ai-je jamais entendu parler de lui auparavant ? Les questions fusent dans mon esprit, mais je sens que ce n'est pas le moment de les poser.

- Tes parents sont partis en voyage d'affaires, je suppose ?

Il hoche la tête, un sourire en coin qui joue sur ses lèvres, révélant une lueur espiègle et provocante dans ses yeux sombres. Ses traits anguleux, accentués par la lumière tamisée, lui donnent un air à la fois mystérieux et dangereux, comme s'il sortait tout droit d'un rêve audacieux.

Sa main glisse avec une délicatesse calculée dans mon dos, remontant lentement mon haut d'uniforme scolaire. Ses doigts effleurent ma peau, traçant des cercles lents et provocants, comme s'il avait tout le temps du monde pour explorer chaque centimètre de mon être.

Son nez se perd dans le creux de mon cou, inhalant mon parfum avec une intensité presque animale. Je sens son souffle chaud sur ma peau, comme s'il cherchait à capturer chaque note de mon essence avant de laisser échapper un soupir rauque :

- Tu n'as pas idée à quel point j'ai lutté pour ne pas t'appeler.

Son timbre est rauque, presque cassé ; c'est comme une confession qui semble échapper à ses lèvres avec une détresse troublante. Il y a une ombre dans son regard, quelque chose de sombre et d'irrésistible, qui m'intrigue et me fait frissonner. C'est comme s'il portait en lui des secrets que je ne suis pas prête à découvrir.

Il s'approche un peu plus, son souffle chaud caressant ma peau, et je sens une tension palpable entre nous, comme une corde prête à se rompre. Ses mots, bien que chargés de désir, portent une gravité que je ne comprends pas entièrement. Je suis prête à lui poser des questions, mais une décharge électrique parcourt tout mon corps, se concentrant particulièrement dans mon bas-ventre, alimentant un désir que je ne peux ignorer.

Hunter mordille doucement mon lobe avec une audace qui me fait frémir, ses dents effleurant ma peau de manière à la fois délicate et provocante. Ses doigts, toujours en mouvement, continuent de dessiner des arabesques dans mon dos, chaque caresse révélant une nouvelle étincelle de plaisir.

- Tu fous tout en l'air.

Il mordille plus franchement mon lobe d'oreille , sa détermination me faisant me cambrer contre lui. La douleur se mêle au plaisir, et je ne suis pas sûre d'avoir très bien entendu ce qu'il a dit, mais, à cet instant, une seule pensée m'obsède : je veux qu'il me possède.

Inconsciemment, je commence à onduler des hanches contre lui, me frottant à son érection déjà naissante, une sensation à la fois troublante et enivrante. Mon souffle se fait court, et je me sens plus trempée que jamais, comme si chaque mouvement éveillait un désir que je ne savais pas être si fort. Et puis merde , il m'a manqué.

- Putain, j'ai tellement envie de toi, siffle-t-il contre mon cou, sa voix rauque et pleine de désir. Il s'éloigne juste assez pour plonger son regard brûlant dans le mien. Je n'ai plus de capotes , on va le faire à l'ancienne ?

- Tu es sûre de pouvoir le faire avec cette blessure ?

- Oui, on va le faire en position de la cavalière, répond-il paresseusement, sa voix teintée d'une malice irrésistible. Le sourire moqueur qui se dessine sur ses lèvres me fait frémir, me rappelant à quel point il n'est jamais sérieux .

- Mais dans cette position, tu ne pourrais pas te retirer même si tu le voulais, parce que je serai sur toi.

Il s'approche encore plus, son regard s'intensifiant, et il murmure avec une assurance déconcertante :

AU PRIX D'UNE VIE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant