Valentina

Avant la tempête

- Tina ! Mathias arrive, dépêche-toi ! 
-  Qu'est-ce qui se passe ? 
- Oh, rien, elle veut juste s'assurer qu'elle ne ressemble pas trop à une "souillon" pour une fois, plaisante Nate. 
- Alors, verdict ? 
- Si toutes les souillons te ressemblaient, ce mot n'aurait même plus de raison d'exister. Tu es absolument ravissante !

Et elle l'est vraiment. Sa robe noire ajustée, avec ses manches courtes et une fine ceinture bordeaux, combinée à ses escarpins noirs, la met parfaitement en valeur. Ses cheveux, d'habitude lisses, sont aujourd'hui délicatement ondulés. Sans parler de son maquillage de star, bien que ce soit un simple bonus par rapport à sa beauté naturelle. J'en suis presque jalouse. Moi, habillée d'une simple robe pull et de mes chaussons, à peine maquillée et coiffée. Après tout, ce n'est pas mon rencard !

- Toi aussi, tu es resplendissante, amore mio, me souffle Nate, comme s'il avait deviné mes pensées. 
- Grazie mille, dis-je avec un sourire reconnaissant.

Voici une reformulation du passage tout en conservant l'humour et la dynamique des personnages :

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Au même moment, Mathias frappe à la porte. Mon collègue et ami a été invité à dîner chez nous par Angélique. Ces deux-là continuent de se tourner autour sans jamais officialiser les choses ! Ils se cherchent depuis des semaines, mais cette fois, j'ai l'impression qu'on touche enfin au but.

— Je te le demande une dernière fois, tu es sûre que tu ne veux pas qu'on vous laisse seuls ? dis-je en taquinant mon amie.
— Non, je suis bien trop nerveuse pour ça, je ne me sens pas prête à être seule avec lui pour l'instant. Je n'ai jamais ressenti ça, et ça me fait un peu peur.
— Quoi ? Angélique, effrayée par un homme ? Alors là, rien ne va plus !
— Arrête tes bêtises, tu sais très bien ce que je veux dire ! rétorque-t-elle en grognant légèrement, tandis que je continue à la taquiner.
— Eh bien, si tu es déjà comme ça, qu'est-ce que ce sera au moment du premier baiser ? Ça promet !
— C'est fini, je ne te parle plus, Valentina Rossi !

Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire avant d'aller accueillir ce bel homme qui, visiblement, fait battre le cœur de ma chère belle-sœur, si je peux l'appeler ainsi.

Une fois installés autour de l'apéritif, nous entamons des discussions sur nos vies, ponctuées de rires éclatants qui réchauffent l'atmosphère. La nervosité d'Angélique s'estompe peu à peu, et le dîner continue dans cette ambiance détendue. Je surprends des regards complices et des gestes timides entre nos deux tourtereaux. Il y a des frôlements maladroits par-ci, des sourires par-là. Il n'y a plus de doute, ces deux-là sont sur la bonne voie.

De mon côté, l'effet des quelques martinis que j'ai bus commence à se faire sentir. La température monte — du moins, la mienne. Mon attention se pose de plus en plus souvent sur Nate, qui me renvoie des regards d'abord innocents, puis plus intenses, empreints d'un désir palpable.

Je me déconnecte presque des autres, focalisée uniquement sur lui. Je ne vois plus que Nate, sa coiffure toujours aussi soignée, sa chemise blanche légèrement déboutonnée, juste assez pour laisser entrevoir une partie de son torse, où une fine chaîne repose avec élégance. Son jean noir ajusté, révélant subtilement ses formes...

Il commence vraiment à faire très chaud par ici !

Bien sûr, voici la réécriture complète du passage, avec le moment où "passer au dessert" prend un double sens :

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Le dîner touche à sa fin, et tout le monde semble plus détendu. La conversation entre Angélique et Mathias s'anime autour d'anecdotes drôles et de souvenirs partagés, tandis que Nate, assis à mes côtés, effleure discrètement ma main sous la table. Ce simple contact, apparemment innocent, déclenche un frisson qui se propage dans tout mon corps. Je le regarde du coin de l'œil, et il me sourit en coin, parfaitement conscient de l'effet qu'il provoque.