mon voisin

1-Nouveau départ

chapitre 1 :

Moi, c'est Anna, j'ai 20 ans. Tout a commencé le jour où j'ai décidé de quitter ma ville natale pour m'installer à New York. C'était un rêve que j'avais caressé depuis des années, mais je ne savais pas à quel point cela serait difficile. Monter dans cet avion, seule, en laissant ma famille derrière moi, a été l'un des moments les plus déchirants de ma vie. Le vide de leur absence était écrasant, mais je m'étais jurée de réaliser mes ambitions.

À mon arrivée, la ville m'a accueillie avec son tumulte familier : le bruit incessant des voitures, les cris des vendeurs dans les rues, et l'énergie vibrante qui pulsait à chaque coin. Mais sous cette façade animée, l'isolement me guettait. J'étais dans un nouvel environnement, loin de ma famille, et la solitude m'a rapidement frappée.

Les premiers jours ont été un tourbillon. J'ai trouvé un petit appartement dans un quartier que je pensais charmant, mais qui s'est rapidement révélé être plein de surprises. Comme le bruit qui provenait de l'appartement voisin. Au début, je pensais que cela ne pourrait pas être si mal. Mais au fil des jours, je me suis rendu compte que mon voisin, Gabriel, était le roi du bruit. Il semblait toujours en train de marteler quelque chose, que ce soit du bricolage, de la musique à plein volume ou même des cris de joie. Chaque fois que j'essayais de me concentrer sur mes études ou de me reposer, son bruit était là, omniprésent.

Je me souviens de la première fois que je l'ai vu. Je sortais de chez moi, fatiguée et désespérée après une journée à la recherche d'un job. Il était là, adossé au mur, les bras croisés, affichant un sourire qui m'agaçait déjà. Je ne savais pas à l'époque qu'il deviendrait le cauchemar de mon quotidien.

« Salut ! Tu as besoin d'aide ? » a-t-il demandé, son sourire trahissant une intention moqueuse. J'ai roulé des yeux, serrant mes livres contre moi.

« Non, merci, je peux m'en sortir seule, » ai-je répondu, agacée par son arrogance.

Cette première interaction a mis en place une dynamique de rivalité. Chaque rencontre avec lui était marquée par des échanges tendus, des piques lancées et un ressentiment qui s'accumulait. Je ne savais pas pourquoi, mais il réussissait à me rendre folle.

Mon appartement était devenu un refuge, mais avec Gabriel à côté, cela se compliquait. Je passais mes journées à essayer de trouver un emploi dans une petite agence de publicité, et chaque fois que je rentrais chez moi, le bruit de Gabriel résonnait dans les murs, comme une épreuve que je devais surmonter.

Un jour, j'en ai eu assez. J'ai frappé à sa porte, prête à lui dire ma façon de penser. Il a ouvert avec ce sourire qui me donnait envie de le frapper. « Oui ? » a-t-il demandé, feignant l'innocence.

« Tu pourrais être un peu plus... discret ? » ai-je lancé, les bras croisés.

Il a ri, un son qui m'énervait encore plus. « Oh, ça t'ennuie ? Je pensais que ça ne dérangerait pas vu qu'on ne se parle jamais vraiment. »

Ce jour-là, j'ai compris qu'il n'était pas seulement mon voisin, mais aussi un véritable obstacle à ma tranquillité.

La tension entre nous était palpable, et au fur et à mesure que les jours passaient, je me suis rendu compte que ma vie à New York serait loin d'être simple. Je devais apprendre à jongler entre mes ambitions, mes rêves et ce voisin insupportable qui s'accrochait à mon quotidien comme une ombre. Mais, paradoxalement, quelque chose en moi commençait à s'interroger. Pourquoi, malgré tous nos échanges houleux, ressentais-je cette attraction inexplicable pour lui ?

« J'espère que vous avez aimé ce premier chapitre :) N'hésitez pas à me faire part de vos impressions et à attendre la suite de cette histoire pleine de tension et de surprises.

N'hésite pas à me dire si tu veux apporter des modifications ou ajouter d'autres éléments !✨✨