Chapitre 23 :Les jours passèrent, et la relation entre Gabriel et moi ne cessait de s'épanouir. Chaque moment partagé devenait un souvenir précieux, une promesse d'un avenir que je commençais à envisager avec enthousiasme. Cependant, l'ombre du passé n'était jamais très loin. Gabriel avait reçu un message d'un de ses anciens amis, l'invitant à une réunion de leur bande de lycée, et il avait décidé de m'y emmener.
« Ce sera l'occasion parfaite de te présenter à mes amis, » avait-il dit, un sourire espiègle sur les lèvres.
Je ne pouvais m'empêcher d'être nerveuse. Me retrouver dans un groupe qui connaissait Gabriel depuis des années m'intimidait. Mais une petite voix en moi me poussait à accepter. J'étais prête à faire le pas, à découvrir non seulement le monde de Gabriel, mais aussi celui que nous pourrions bâtir ensemble.
Le jour de la réunion, nous étions entourés de rires et de souvenirs partagés, et j'appris à connaître des facettes de Gabriel que je n'avais jamais vues auparavant. Il était à l'aise, drôle, et son charme naturel attirait l'attention de tous. Je me sentais chanceuse d'être à ses côtés, mais une partie de moi se demandait si j'étais vraiment à la hauteur.
Au fil de la soirée, j'ai commencé à discuter avec l'un des amis de Gabriel, Léo , qui était très enthousiaste à l'idée de savoir que Gabriel avait trouvé quelqu'un. « J'ai toujours su que Gabriel finirait par se poser. Mais il a fallu du temps ! » plaisanta-t-il, en me regardant avec un clin d'œil.
Gabriel s'approcha, une lueur malicieuse dans les yeux. « Je n'étais pas si sûr de vouloir me poser avant de rencontrer Anna. » Ces mots me firent chaud au cœur, mais j'étais également consciente des regards de certains amis, plus particulièrement d'une fille, Clara, qui ne semblait pas très heureuse de me voir. Il était évident qu'elle avait des sentiments pour Gabriel, mais je refusais de laisser cela m'affecter.
Les semaines passèrent et, lors d'un week-end, Gabriel proposa un voyage improvisé à la montagne. « J'ai réservé un chalet pour nous deux. Juste un moment pour nous éloigner du monde. Qu'en penses-tu ? »
J'étais ravie à l'idée de partager cette aventure avec lui. Nous montâmes dans la voiture, le paysage se transformant en collines verdoyantes et montagnes majestueuses. En chemin, nous écoutions de la musique, riant aux éclats et partageant des histoires sur nos familles. Gabriel parla de son père, un homme strict, mais juste, qui l'avait toujours encouragé à poursuivre ses rêves, tandis que je lui racontai mes parents, un couple aimant qui m'avait appris la valeur de la confiance et de la patience.
Arrivés au chalet, la beauté de l'endroit nous coupa le souffle. Les montagnes étaient couvertes d'une légère couche de neige, et l'air frais était empli du parfum des sapins. Nous passâmes nos journées à explorer les sentiers, à faire des randonnées et à nous asseoir près du feu, à déguster du chocolat chaud. Chaque moment était une occasion de renforcer notre lien, de partager nos rêves et nos espoirs.
Un soir, alors que nous étions assis à l'extérieur, Gabriel prit ma main. « Anna, je sens que tout cela est spécial. J'ai toujours eu peur de laisser quelqu'un entrer dans ma vie, mais avec toi, je ne ressens que du bonheur. »
Je souris, le cœur battant. « Moi aussi, Gabriel. J'ai toujours eu peur des relations, mais avec toi, c'est différent. Je me sens vivante. »
Mais alors que nous étions en train de partager ce moment, le téléphone de Gabriel vibra. Il le prit et son visage s'assombrit. Je lui demandai ce qui se passait, et il soupira. « C'est Clara. Elle veut qu'on se voit. Je lui ai dit que je suis avec toi, mais elle insiste pour parler. »
Je sentis une vague de jalousie m'envahir, mais je pris une profonde inspiration. « Si tu veux, je peux m'éloigner un moment, » proposai-je, essayant de garder mon calme.
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mon voisin
RomanceMoi, c'est Anna, j'ai 20 ans et je suis étudiante en lettres. Je suis une fille indépendante, passionnée par la littérature et les arts. La vie m'a toujours appris à me battre pour ce que je veux, et je n'ai jamais laissé quoi que ce soit m'arrêter...