Je m'appelle Ayana ,je suis 🇸🇳🇧🇫,j'ai 18 ans, mes parents ceux sont séparés quand j'avais 7ans et je suis restée vivre au Sénégal avec mon père j'y avait une vie belle et paisible.J'ai du aller vivre en France avec ma mère à mes 18ans et là j'y...
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Trois mois s'étaient écoulés depuis l'annonce de ma grossesse. Chaque jour, je découvrais un peu plus le bonheur d'attendre un enfant avec l'homme que j'aimais. Khamel était aux petits soins pour moi, parfois même un peu trop.
Moi (soupirant) : « Khamel, arrête de me surveiller comme ça, je vais bien, je te promets. »
Khamel (croisant les bras) : « T'es enceinte de moi, Ayana. Donc non, je te surveille. En plus, si tu fais un faux mouvement, ma mère va m'exécuter. »
Moi (riant) : «franchement nos mères elles exagèrent . »
Khamel : « Ehh nos mères elles exagèrent ? Fait attention »
Moi : Désolée mais c'est trop la vérité.
Quand je préparais quelque chose dans la cuisine, il apparaissait derrière moi pour me dire de m'asseoir. Quand je voulais nettoyer, il prenait l'aspirateur des mains. Et quand je faisais mes devoirs pour mes études, il insistait pour que je prenne des pauses toutes les dix minutes.
Il avait également développé une nouvelle habitude : parler à notre bébé. Chaque soir, il se penchait vers mon ventre avec un sérieux exagéré.
Khamel (faisant une voix grave) : « Écoute-moi bien, petit. Je veux que tu sois comme ton père : beau, intelligent et surtout, super cool. »
Moi (le coupant) : « Et arrogant, c'est ça ? »
Khamel (riant) : « Arrogant ? Jamais. Juste sûr de moi. Toi, ne parle pas, madame-je-sais-tout. »
Moi : « Hé, si tu veux que je sois sympa avec toi, fais attention à ce que tu dis. »
Khamel (taquin) : « C'est toi qui as besoin de moi pour attacher tes chaussures maintenant. Alors doucement. »
Moi : Ok excuse moi beaucoup.
Khamel : Maintenant chut et laisse moi parler avec mon bébé .
Moi : Qui t'empêche ?
Khamel ) : « Hé, petit bébé , écoute-moi bien. Quand tu sors, je veux que tu sois un joueur de foot, pas un basketteur comme tonton Amir, hein. Parce que franchement, le basket, c'est fatiguant. »
Moi (riant) : « Mais pourquoi tu veux choisir pour lui ? Et s'il veut faire de la danse, alors ? »
Khamel (choqué) : « Danse ? tu veux m'humilier ou quoi ? »
Moi : « Hé, fais attention, sinon je vais dire à ton bébé que tu ne l'aimes pas vraiment. »
Khamel (amusé) : « C'est faux ! Petit, écoute ta maman, elle ment. »
Si je voulais cuisiner, il insistait pour le faire à ma place, même si son niveau culinaire était... discutable.
Moi (sceptique) : « T'es sûr que t'as bien mis du sel ? »
