Chapitre 18

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- Casse-toi putain !

- Je suis sûre que tu en as envie aussi.

Hugo m'allonge sur le lit et fais en sorte que son corps soit le plus près du miens possible. J'ai du mal à respirer. Je crois que je suis entrain de faire une crise de panique mais il s'en fou et continue en me retirant mes habilles les uns après les autres. Je le repousse, le gifle, lui fou des coup de points mais rien n'y fait.

- Arrête de bouger salle pute.

- Mais lâche moi! Je t'en supplie arrête ça.

Il ne m'écoute pas, au lieu de ça il saisit la ceinture de son jean pour m'attacher mes mains au lit.

C'est encore pire, ma respiration s'accélère et je manque de plus en plus d'oxygène, je me sens au bord du malaise. Il me retire le peu d'habit qui me restais encore et fait de même pour lui. J'hurle lorsqu'il me touche... et une main me secoue.

J'hurle à m'en casser la voix. Puis ouvre enfin les yeux après avoir entendu Anna crier mon nom. Oh mon dieu! Ce n'était qu'un cauchemar. Je n'ai jamais été autant en sueur de toute ma vie surtout à cause d'un mauvais rêve. Anna affiche une mine paniqué.

- Nina, ça va ?

- Oui beaucoup mieux, je crois que si tu m'avais pas réveillé j'y serais resté. Merci!

- C'est normal! Tu m'as foutu les boules. Tu hurlais à la mort, on aurait cru qu'on était entrain de t'égorger comme un cochon.

- Merci pour la référence, hein ?

Je lui ouvre la couette pour qu'elle vienne s'allonger à côté de moi. Je vois bien qu'elle hésite, ça doit faire un bout de temps qu'elle n'a pas fait ça avec une amie. Elle doit être tellement parfaite au yeux de tous qu'elle en oublie les moments comme ça.

- Tu veux me raconter ton cauchemar ?

Je lui fais signe que non et elle n'insiste pas. Nous restons comme ça un bon moment à parler de tout et de rien. Un moment nous nous rendormons pour finir notre nuit plus calme cette fois.

Le réveil sonne, trop tôt, beaucoup trop tôt. Anna essaie de me pousser. Merde je suis allongé sur elle.

- Nina, je meurs de chaud là. Je me marre voyant sa tête rougit par la chaleur. Elle est si vulnérable comme ça, je ne l'ai jamais vu pas coiffé ni maquillé. Elle se couche toujours après que je me sois endormie et se réveille au aurore. Comme ça, elle à l'air plus accessible et plus réelle même si elle est toujours aussi belle avec sa bouille d'ange.

Je la libère quand même en roulant sur le côté et m'enfouie sous la couette.

- Non non et non. Ce matin tu vas être à l'heure pour une fois.

- Non, mon premier cours et la science et mon binôme est le meilleur ami d'un con même lui est le pire des connard.

- Je te laisse dix minutes, après ça je te tire par la peau du cul.

- Même pas cap.

- Au tu sais pas ce don je suis capable pour gagner un défis, rappelle toi que j'ai subis l'initiation aussi.

A la prononciation de ce mot elle blêmit, je sais à quoi elle pense, à Harry. D'ailleurs je ne sais pas se qui c'est passé pour qu'il soit si proche.

- Je rentrerai tard ce soir, je vais aller voir Harry... Il sort que demain. Donc ne me cherche pas, est ce que tu pourrai me prendre à manger s'il te plaît ? on pourra dîner ici si tu veux. Va chercher la bouffe chez Amy sinon ils vont péter un câble si tu en pique au réfectoire.

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