Chapitre 31

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"Rather do without and just hold the smile, falling in and out of love" raisonne dans mes oreilles... C'est comme Twilight, c'est ma dose de déprime en cas de coup dur. Never say never me rabâche toujours la même chose, avant elle me donnait de la force en disant de ne jamais abandonné mais maintenant je n'y croit plus vraiment. Pourquoi s'obstiner à forcer le destin en ce battant pour quelqu'un quand c'est impossible ? Ca ne sert à rien mais l'être humain aime trop avoir raison et aussi un peu auto destructeur...

- NINA!

- Euh oui madame.

- Tout le monde est changé, ça me fait plaisir que tu te donne autant mais il faut que je ferme les vestiaires alors dépêche toi.

Je ne m'étais même pas rendu compte que j'étais seule sur la piste. Habituellement le sport me soulage mais aujourd'hui c'est différent... C'est plus une sorte de thérapie enfin d'un remue-méninge (expression de grand-mère!). Je n'arrive pas à me le sortir de la tête, quoique je face, il y a toujours un rapport avec lui. Il me suis n'importe où, enfin seulement dans mon crâne parce que je ne l'ai pas croisé depuis une semaine, enfaite depuis "notre" dernière nuit ensemble. Il a dû partir dans la nuit, le matin je me suis réveillé avec un collier avec un pendentif en forme d'œil. Au début ça m'a parrut bizarre mais il faut avouer qu'il est magnifique et vraiment unique, enfin c'est pas vraiment ce qu'on offre en cadeau d'adieu généralement. Après il me manque sa signification pour lui et je ne le serais peut être jamais. En parlant de ça, il y avait aussi un mot, écrit "Never say never", voilà pourquoi The Fray chantent dans mes oreilles. Je ne savais pas qu'il aimait aussi ce groupe. Et depuis je ne peux plus me passer de cette chanson, même avant mais maintenant c'est encore pire.

Super, les filles ont épuisé toute l'eau chaude, c'est donc glacé que je prends ma douche. C'est pas si horrible que ça... De tout façon en ce moment je m'en fou un peut de mon bien être, c'est bien la dernière de mes préoccupations.  

C'est bien évidemment avec du retard que j'arrive en maths. Grave erreur, ce n'est pas vraiment le prof avec qui tu peux te faufiler ni vu ni connu.

- Nina vous allez faire un tour chez le directeur ça vous apprendra à ne pas respecter les horaires. Une heure de cours c'est une heure, pas 55min.

SI je vais voir le proviseur je ferais pas une heure ni 55min, vieux con! Qu'est ce qu'il m'énerve celui là, la caricature du vieux prof aigrit qui fou les boules.

C'est en traînant les pieds que je vais jusqu'au bureau du sadique. C'est limite si depuis la rentrée je passe plus de temps avec lui que dans les clases de cours. Ca devient un peu trop une habitude.

Je frappe à la porte et évidemment il faut que ce soit Jenny qui m'ouvre.

- Encore toi! La discipline n'est pas ton fort.  

Je lui fais un sourire en coin la menaçant intérieurement de tout dire à son père, ce qu'elle semble comprendre car son visage sur d'elle se décompose laissant place à de la vulnérabilité. Elle me bouscule de l'épaule et part. Elle n'a jamais cours ou quoi ? C'est pas la première fois que je la vois pendant des heures de classe ici. J'entre.

- Nina, encore toi. Fais attention je risque de porter plainte pour harcèlement.

Et il se croit drôle en plus! S'il compte jouer à ça aujourd'hui, il doit savoir que je ne suis vraiment, mais vraiment pas d'humeur. Je fais un sourire crispé.

- Bon alors Staylon pourquoi êtes vous ici ?

Je déteste ne pas savoir comment il va s'adresser à moi, un coup il me vouvoie et l'instant d'après il me tutoie comme si on était les meilleures potes au monde.

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