Perfect school

Chapitre 38

Non mais c'est pas possible faut vraiment qu'il soit fourré par tout lui. Et il n'a pas semblé bon de me le dire. Je rage intérieurement.

- Il n'a rien fait de mal Nina.

- Ne le défend pas.

Je reste bloqué la dessus. Je n'arrive pas à argumenté pourquoi je campe sur cette position. Je ne peux pas vraiment lui reproché cette soirée alors que moi, je n'ai pas su la protégé. En fait je crois que c'est à moi que j'en veux mais j'ai besoin de passer mes nerfs sur quelqu'un et la cible idéale c'est lui.

- Je suis désolé Allie, il faut que j'y aille.

- Ne sois pas trop dur avec lui s'il te plait.

Oui, évidemment.

J'espère qu'il n'est pas encore chez Amy. Je passe d'abord par sa chambre et par chance il est là, seul. J'explose avant même de rentrée dans sa chambre. Je claque la porte derrière moi et commence à crier.

- TU COMPTAIS ME LE DIRE UN JOUR QU'ALLIE S'ETAIT FAIT VIOLER ?!

Il se lève précipitamment, vire son ordinateur qui était sur ses genoux.  

- Premièrement ; je ne vois pas de quoi tu parles et deuxièmement ; en quoi ça te concerne si je le savais ?

Un rire sarcastique sort de ma bouche. D'un point de vue il a raison mais jamais, je dis bien j.a.m.a.i.s je lui ferai le plaisir de l'avouer.

- Oh si tu vois très bien. Tu sais le soir où j'étais censé être malade et vous ne m'avez pas prévenu qu'il y avait une "réunion".

- Avant de m'agresser comme une sauvage t'aurais peut être pu en parler, non ? Sache que MOI non plus je n'étais pas au courant.

Il s'approche de moi, je le contourne et je vais à l'autre bout de la pièce, près de son bureau.

- Bien sûr, un jury pas prévenu. Surtout que tu y étais puisque tu as vu Allie.

- Dans quel langue je dois te le dire pour que tu me crois, JE N'ETAIS PAS AU COURANT! Et crois moi ça m'a fais chier bien plus que tu ne le crois.

Je ne devrais pas mais je le fais quand même. Je sors de mes gonds.

- POURQUOI TU ME L'AS PAS DIT ? Pourquoi tu n'as pas essayé de l'aider?!!! Tu crois qu'elle s'était bourré toute seule ? Sérieusement ? Tu sais comment elle est, fragile.

Sa fierté est en jeu et je vois qu'il va exploser d'un moment à l'autre. Cette discussion est entrain de se barrer en couille.

- Tu es qui pour me donner des leçons ? J'ai été là. Je l'ai ramené jusque dans sa chambre. J'ai au moins fais ça, moi. Alors que toi, tu étais où tout ce temps ? Hein.

J'allais lui répondre mais il me coupe la parole.

- Je sais ce que tu vas dire. Tu vas dire que tu n'étais pas prévenu et tu vas raconter tout le bordel de tout à l'heure mais après, tu étais où après ? Quand tout le monde avait besoin de toi et en particulier Allie. Tu m'explique.

Pour Allie, je sais qu'il a raison mais pour le reste. Me remémorer les semaines de solitude me fais plus mal que jamais. Je sens les larmes remonté à la seconde où les souvenirs imprègne mon cerveau. Il s'approche de moi, un peu trop près à mon goût.

- Tu n'as pas le droit de me foutre toute cette merde en pleine gueule. Je te signale que c'est de ta faute. *Je tape mon doigt contre sa poitrine*. Tout est uniquement de ta faute. Tu aurais quitté ta pute je n'aurais pas été dans cette état là.