Chapitre 6

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16 septembre. On est le 16 septembre. Le verdict va enfinarriver. Tout le monde est en état d'euphorie, à croire que tous redoute de passer leur année en solo. J'ai peur... pas comme si je me faisais kidnapper puis torturer pas un serial-killer, loin de là mais j'ai juste trop le stresse et les tripes qui se battent en duel à l'intérieur de mon estomac. Pourtant j'étais totalement relaxe ce matin mais il y a fallu que toute cette agitation me rappelle qu'on jouait gros ce soir et ça à suffit à me foutre les boules. Limite à déclencher la troisième guerre mondial entre mes nerfs (la j'exsagère un peu, beaucoup).

Malheureusement qui dit lundi matin, dit cours de science et travail à deux avec le snob.

- Salut. Dis à mon voisin pour essayer de l'attendrir pour ce soir.

Il me regarde en coin mais aucun mot ne dègne sortir de sa bouche. Okay... v'la le vent que je viens de me prendre.

- Ah désolé, tu me parlais peut-être ?

Soupir de soulagement mais il reprend.

- Si tu crois que je vais te tapper la discute tu te met le doigt dans l'oeil. On ne vient pas du même monde je te signale! Alors puisque tu m'as salué, je ne vais pas te manquer de respect et passer tout de suite à un aurevoir !

NO COMMENT

Si on était pas en cours, j'aurai pris mes jambes à mon coup et me serai vendu direct au premier kidnappeur du coin pour qu'il m'inflige tout les sortent de torture qu'il a en magasin (J'ai quoi avec les types loûches ce matin ??).

J'aurai mieux fais de me taire. J'ai enfrein leur règle principal: ne parler à personne apart à ceux de leur bande. Bravo Nina!

Je ne dégose pas un mot de toute la journée, peut -être que je m'y ferai finalement.

19h20. J'attend avec impatience l'arrivée d'Anna dans la salle de bain comme elle m'y a gentillement ordoné de faire.

19h 35. Toujours personne, oh et puis merde j'en ai marre d'être enfermé dans cette pièce avec la douche.

19h40. Touhour rien! Rah, moi qui croyais que leur bande ne supportait pas les retards! A quoi bon les infliger aux autres s'il ne sont même pas fichu de les respecter eux même. J'entend une porte valdinguer. Ca vient d'où tout ce bordel. Je me rend compte que se n'était pas une porte mais MA porte qui a fait ce bruis. Non mais je vous jure, qui ne reconnais pas quand sa porte s'ouvre? Moi.

- Allé, faut qu'on se bouge. Pourquoi t'es pas dans la salle de bain comme je te l'avais indiqué ?

- Salut, oui moi aussi j'ai passé une bonne journée, merci. Je te ferai signaler que ça fait dix minutes que je t'attend. J'en ai eu marre de la compagnie d'un lavabo et d'une douche, j'ai préféré la troquer par celui de mon lit.

- T'as pas bientôt fini avec ton air sarcastique ? Laisse-le là et ammène ton cul dans la salle de bain, il a rdv avec la douche que tu ne supportes pas dis minutes.

- Oh! Miss parfaite qui parle comme une rebelle, je suis choqué!

Non ne me dites pas que j'ai dit ça tout haut ?? Si ? Ce commentaire était censé rester dans ma tête. Elle sait comment je la surnomme désormais.

Elle fait un petit blocage sur ma répartit mais ne relève pas. Ouf!

Anna m'attrappe par le bras et me traîne jusqu'à la douche où elle m'ordonne de me laver. Après mes prostestations comme quoi je me suis lavé les cheveux ce matin, j'abandonne et l'écoute. Quand je sors propre comme un lingerevêtu d'une serviette, tout son matos est installé.

_ 3 robes accrochées à la clanche de la porte

_ Une malette de maquillage posé sur le lavabo

_ Un assortiment de crème de beauté allant de la Nivea à la crème Verte

_ Un fer à friser

_ Un fer à lisser

_ Des pinces de toutes les sortes

Wahou, je n'avais pas vu qu'elle avait tout ça dans la chambre.

- Nina, met tes souvêtements et appelle moi quand c'est fait!

Aussitôt dit, aussitôt fait, en même temps je ne vais pas rester éternellement en serviette.

Une fois Anna revenu, elle s'attaque à ma tête. Voyant la chaire de poule de mes bras, elle me file un peignoire en attendant que je puisse enfiler la robe. Une demi-heure plus tard mes cheveux son prêt. Elle les a simplement bouclé et fais retenir ma mèche dans une pince ce qui degage mon visage et en même temps l'encadre. Le résultat est très réussi, je devrais me les frisé plus souvent.

- J'adore tes cheveux. Moi qui d'habitude n'aime pas la couleur châtin. En plus ils sont long et lisse.

Elle commence mon visage en le barbouillant de crème de beauté. Une fois fini, elle me maquille: dessine un trait fin d'eye-liner sur mes paupières et un trait de crayon en dessous, ajoutant au tout une touche de mascara. Elle à fait en sorte à ce que le bleu-mer de mes yeux soient encadré de noir, ça les rend plus sombre et leur donne une petite touche mystérieuse. Sans me laisser le temps de bien me détailler, elle m'enlève le peignoire, attrappe les robes et les places chaqunes leurs tours à côté de moi. Dans un critère qu'elle seule connaît, elle opte pour une robe à bretelle courte (trop courte) bleu-marine et en dentelle.

- Celle-ci va être parfaite pour tes yeux!

Je l'enfile et me sens très mal à l'aise dedans. Elle m'arrvie quasiment à mi-cuisse et est très moulante.

- Ca ne me va pas, on croirait que je fais les trotoires tout en ettant un ange avec le fin maquillage que tu m'as fais.

- C'est le but et tu es vraiment sexy. C'est absolument ce qu'il te faut pour entrée dans nos rang.

- Mais regarde toi, tu en fais parti et je n'ai pas du tout le même look!

- Détrompe-toi ma belle, tu crois qu'elle vienne d'où ces robes, je ne suis pas une sainte ni-touche. Tu comprendras bientôt qui je suis...

Elle part rejoindre sa clique. Je suis une vraie boule de nerf pendant l'heure qui suit. A de nombreuse reprise j'ai failli me changer mais elle doit bien savoir ce qu'elle fait.

23h50. Je descend en douce les escaliers mes ballerines à la main.

23h56. Je suis devant la cabane faisant le compte à rebour via mon phone.

23h59. Je franchi la porte.



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