Les lèvres d'Anna sont scotchées aux miennes. Putain mais qu'est ce que je fou ? Le pire c'est que je ressens aucun malaise. Anna se recule, comprenant enfin ce qu'elle vient de faire. Je ne sais même pas ce que ça signifie, et au pire on s'en bas les steak. Genre je suis pas homophobe alors tout va bien. Euh... C'est moi qui parle là ?
- Je suis désolé.
- Roh c'est bon, c'est rien.
J'en profite pour retourner la situation à mon avantage en nous faisant rouler et en me retrouvant assise sur elle.
- Tu t'es fait avoir chérie.
Elle se détend sous mon manque complet de perturbation d'avoir embrassé une fille. Puis c'est pas comme si on s'était vraiment embrassé.
- Tu vas voir.
Elle se remet à me chatouiller et cette fois pour la faire arrêter c'est moi qui agit. Je ne sais absolument pas où ma tête est partie. Surement en Alaska.
- Tu arrête ou c'est moi qui t'embrasse.
Wow la menace qui tue. Je fais très fort là. Ma bouche est à seulement quelques centimètres de la sienne. Sans vouloir interrompre ce jolie moment, il est où Hugo dans l'histoire ? Oh ta gueule toi! On. S'en. Fou. De. Lui.
- Jamais tu oseras embrassé une lesbienne volontairement et de ton plein gré.
Elle arbore un sourire de défis. Oh ma petite tu me connais très mal. Me mettre moi, Nina, sur la sellette, tu risque de ne pas être déçus du voyage.
Je pose délicatement mes lèvres sur les siennes absolument pas sûr de mes gestes. C'est tellement différent d'embrasser une fille, c'est genre beaucoup plus délicat. Je m'éloigne n'ayant seulement déposé un baisé. Anna me regarde droit dans les yeux, j'y lis du désir. Oh merde, j'aurais peut être pas du faire ça. Je n'arrive plus à bien réfléchir, tout ce brouille dans mon cerveau. Aucune de mes pensées ne sont cohérentes.
Anna se retrouve de nouveau sur moi mais cette fois sont corps est allongé. Elle me regarde une dernière fois me demandant la permission. J'hallucine de trop sur ce qui se passe pour réagir et faire quelque chose; l'incité ou la repousser. Apparemment je ne lui dis pas non car je sens de nouveau sa délicate bouche sur la mienne. Cette fois sa langue franchit la barrière de mes lèvres. Ma langue doit avoir un sixième sens car elle réagit directement au attaques de la sienne et s'y mêle en participant complètement à ce qui se passe. Anna passe ses mains dans mes cheveux, les miennes parcours son corps. Elle se recule pour retirer son t-shirt puis viens à la suite le miens. Au moment où elle repose sa bouche sur la mienne plus ardemment des hauts de cœurs me signale de ne plus l'embrasser (je vous épargne ce à quoi j'ai pensé).
- Ca va Nina ?
- Non.
Je cour jusqu'à la salle de bain et je remercie silencieusement le bahut d'être plein au as et d'avoir mis les chiottes dans les chambres.
Je suis à peine arrivé devant la cuvette que je régurgite mon repas du midi parce que je n'ai même pas pensé à manger ce soir. Je sens les mains d'Anna rassembler mes cheveux dans mon dos. Mes jambes faiblissent et des bras m'enlacent la taille pour me soutenir. Une fois avoir fini de vidé mes triples, je suis rincé. Il me semble que je m'effondre dans mon lit, enfin j'en suis sûr.
Mon bras est engourdi. Aïe, on croirait des petites fourmis (d'où l'expression). J'ouvre difficilement les yeux. Bordel il fait encore nuit. Ma tête menace d'exploser. Putain mais qu'est ce que j'ai fabriqué hier soir moi. C'est même plus un oiseau qui me tape le crâne on est carrément passé au niveau supérieur, le poing directement. J'arrive pas à lever mon bras. J'étais à ce point déchiré pour ne même plus pouvoir bouger ? Je fais appel à mon autre bras, qui lui réagit, pour aider ma main à se lever (genre psychopathe). Je sens un corps retenir mon avant bras ce qui me rassure, je ne suis pas paralysé, Alléluia. Je crois que je suis encore un peu pompette par ce que là, ça fait peur. Le point positif c'est que je n'ai pas encore fait de connerie avec un mec car la personne à côté de moi n'est personne d'autre qu'Anna. En revanche je ne sais pas ce qu'elle fou en soutif, comme moi d'ailleurs. Vous voyez je ne fais pas forcément de connerie quand je bois. Je retire doucement ma main sans la réveiller et regarde l'heure qu'il est.
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Perfect school
Teen FictionJe n'étais pas prête à changer de lycée. Ce n'était pas mon choix! Surtout que le lycée où mes parents m'ont inscris n'est pas comme les autres. Il y a deux sortes d'élèves, les perfects et les toads. Les perfects sont ceux qui régent et exclus de t...