Chapitre 56

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Je réveille avec la douce habitude de la chaleur qui émane du corps de Hugo. On a beau avoir été séparé qu'un seul jour, enfin une nuit, il m'avait manqué. Il manque plus que les violons et nous voilà plongé dans une scène de cinéma en pleine séance de réconciliation des héros.

Je laisse mes doigts vagabonder dans ses cheveux. J'ai un truc avec les cheveux moi! En particulier ceux des mecs. J'adore les toucher, c'est pas possible!

- Huuuum.

Hugo grogne et se colle encore plus à moi. J'éclate de rire le voyant réagir comme ça alors qu'il demeure toujours dans son sommeil. Il ouvre les yeux difficilement.

- Quoi ?

Sa voix est rauque. A peine avoir sorti cette jolie question, il plonge sa tête dans mon coup.

- Non rien.

Il relève la têt et me regarde tendrement.

- Au fait... Vu que tu m'as demandé de me taire hier ou sinon tu m'aurais remplacé par Matthew... Je n'ai pas eu l'occasion de m'excuser.

Je sais que je ne voulais pas savoir le pourquoi du comment il avait réagit ainsi mais à tout point de vue il faut que je le sache. Sinon comment garder quelque chose secret entre nous. Après tout ce qui s'est passé avec Amy on a besoin de se dire la vérité et de ne rien se cacher. C'est aussi pour ça qu'il faut que je partage avec lui mes découvertes de la veille. Je fais enfin taire mes pensées et me reconcentre seulement sur lui et son explication.

- J'ai sur-réagit vis-à-vis de ce que tu voulais faire, t'introduire dans le bureau du directeur et tout... C'est seulement parce que je voulais te protéger et que je pensais que ça pouvait être dangereux. Tu dois me prendre pour un fou de penser que ta vie serait mise en danger juste parce que tu enfreins le règlement mais on ne sait jamais lorsqu'il est question de Perfect. Ils sont, enfin on est capable de tout et bien plus que tu ne le crois. Enfin tout ça pour te demander pardon.


- En parlant de ça, il faut que je te parle d'un truc qui est plus ou moins une découverte.


Je lui raconte tout ce que je sais. Je lui parle du dossier sur ma soit disant "tante" qui apparemment serait morte lors d'un attentat. Je lui parle aussi de mon entrevue avec M. Cooper et ce qu'il m'a révélé sur ma famille et que ma mère est l'une des fondatrices. J'omets seulement de lui parler d'Haden. Je ne sais pas pourquoi mais je sens qu'il n'avait pas envie que tout le monde le sache au lycée hier. Pendant que je lui énumère mes péripéties de ces derniers jours il reste impassible, pleinement concentré sur mon récit. Une fois terminé il me prend dans les bras et très sérieusement me regarde droit dans les yeux.


- Voilà pourquoi je voulais te protéger. Toute cette histoire implique quand même des meurtres. On ne sait jamais, ils seraient capable de recommencer...


- Hé, t'inquiètes pas je vais pas mourir, c'est ridicule.


- Pas tant que ça..


- Oh regardes moi! Tout va bien compris.


S'il n'était pas si sérieux dans ses propos je crois que j'exploserai de rire devant le ridicule de la situation. Je sais bien qu'il y a eu des morts il y a quelques années et que cet attentat a eu lieu par les toads d'autrefois mais rien ne dit que ce de maintenant vont remettre ça. Ce serait de la folie. En plus d'avoir été incriminé, leurs enfants et tout les autres en paient les conséquences en se faisant rejeter de tous.


Je le serre contre moi. Il m'embrasse dans le coup et se place au dessus de moi. Je passe mes mains en dessous de son t-shirt. Je suis parcourue d'un tout autre sentiment, de l'envie de sentir sa peau contre la mienne encore plus que d'habitude. A force de remonter mes mains dans son dos, il finit par retirer son t-shirt complètement. Par la même occasion il fait subir le même sort à mon débardeur qui se retrouve à côté de son haut, par terre. Il laisse une traînée de baisés dans mon cou et remonte au fur et à mesure vers mes lèvres. Mes mains finissent par arriver dans ses cheveux, quant aux siennes elles se baladent partout sur mon corps. Je suis transportée par ses baisés profond, remplies d'émotions. Ce moment est tellement fort que je souhaite ne pas en perdre une miette. Ces derniers temps je stressais un peu vis-à-vis de tout ça. Je ne suis pas dupe et je sais très bien que tout ça devait arriver à un moment donné de notre relation. On va tous les deux avoir 17 ans.

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