18 - À jamais dans mon coeur

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Je poste plus tôt que prévu car j'ai vraiment envie de dormir

Je répondrais aux commentaires demain

Bonne lecture !
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Theo et moi fûmes réveillés par mon téléphone qui sonne. Je regarda l'heure avant de répondre : 3h38. Je pris mon téléphone : mon père.

- Papa, tu sais bien qu'il ne faut pas m'appeler avant 14h à l'heure française.
- J'ai quelque chose à te dire, c'est important.
- Ça ne peut pas attendre papa, il est presque quatre heures du matin ici. On se lève tôt demain.
- Papy est mort.
- Quoi ? dis-je en me redressant, Theo également. Tu rigoles ?
- J'aimerais bien.

Les larmes me viennent. Après le décès de ma grand-mère, je me suis beaucoup rapprochée de mon grand-père.

- Tu seras là à l'enterrement, samedi après-midi ?
- Je ne sais pas, je devrais prendre l'avion avec Ayden. Je te redis ça.
- Ok, je vais te laisser dormir.
- Ok bisous.
- Bisous.

Je raccrocha et fondit en larmes.

- Aileen, qu'est-ce qu'il t'a dit ?
- Mon grand-père est mort.

Il me serra fort contre moi et j'éclata en sanglot. J'entendis Ayden pleurer. Soit je l'ai réveillé soit c'est autre chose.

Theo partit le chercher et revenu la minute d'après à mes côtés.

- Tes pleurs l'ont réveillé.
- Oh, pardon mon bébé. dis-je à mon fils.

Il pleure toujours, de quoi me faire pleurer encore plus.

- Ça va aller Aileen.
- Mon père m'a demandé si j'allais aller à l'enterrement. Je ne peux pas y aller. Si j'y vais, je dois emmener Ayden avec moi car tu seras trop occupé pour t'occuper de lui.
- Ça dépend quel jour c'est. Ce week-end, je ne tourne pas.
- C'est samedi après-midi.
- Je pourrais venir et on pourrait faire garder Ayden.
- Par qui ? Ma grand-mère et mes tantes du côté de ma mère vont certainement venir pour soutenir mon père. Alizée va certainement venir pour me soutenir.
- Ta petite cousine Lola.
- Ouais.
- On fait ça comme ça ?
- Ouais.

Lorsqu'Ayden se rendormit vers 4h30, on se rendormit aussi.

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Le réveil est difficile. La nouvelle de la nuit me frappa en plein visage.

Quel heure est-il ? 8h20. Quand je me leva, Theo est avec Ayden.

- Je n'ai pas besoin de te demander si ça va.
- Ça ne va pas du tout.
- Je suis là.
- Je sais. Je vais appeler mon père.

Je composa le numéro de ce dernier et porta mon téléphone à mon oreille.

- Allô ?
- Papa.
- Ça va Aileen ?
- Tu sais déjà la réponse. Bref, je serais là à l'enterrement avec Theo.
- Vous allez faire comment avec Ayden ?
- Je pensais proposer à Lola de le garder.
- Pas bête, en plus, elle adorerait s'occuper du fils de sa cousine.
- Je vais te laisser papa pour l'appeler.
- Ok, salut.
- Salut.

Je composa le numéro de ma cousine âgée de seize ans.

- Aileen ?
- Salut Lola, est-ce que ta mère t'a dit que mon grand-père est décédé ?
- Oui, toutes mes condoléances à ce propos.
- Merci. Dis-moi, vu que je vais venir en France avec mon mari, tu pourrais garder mon fils samedi pour qu'on aille à l'enterrement ?
- Bien sûr.
- Je dois te laisser.
- Ok, bon courage.
- Merci.

Je raccrocha et Theo me donna Ayden.

- Alors ?
- Lola est d'accord pour garder Ayden.

+++

Samedi.

Il est 14h23. Theo et moi emmenons Ayden chez Lola puis nous sommes allés à la morgue accompagnés de mes parents, Alexandre, Adélaïde, les deux soeurs de mon père et mes oncles pour la fermeture du cercueil. J'ai pu mettre une photo de Theo, moi et Ayden à la maternité. Alex a une photo de sa famille.

Pendant qu'ils fermaient le cercueil, je suis restée logée contre Theo, j'avais vraiment besoin de le sentir à mes côtés.

Lorsque nous arrivons à l'église, tout le monde est en noir. J'alla dire bonjour à quelques membres de ma famille et nous nous plaçâmes devant le cercueil. Je m'assis à la première rangée avec ma famille pendant que Theo et Adélaïde sont assis derrière nous.

Pendant tout l'enterrement, je n'entendais rien et ne voyait rien à cause de mes larmes qui me brouillaient la vue. Je posa ma tête sur l'épaule d'Alexandre qui passa son bras autour de ma taille et Theo posa sa main sur mon autre épaule, je toucha sa main avec la mienne.

Ce fut encore pire d'aller bénir le cercueil.

Puis nous sommes sortis de l'église pour aller au cimetière. Me dire qu'il est avec sa femme me console un peu.

Une fois le cercueil dans le caveau, nous avons mis une fleur blanche dans celui-ci. Cette fois-çi, je n'ai pas le courage de prendre ma famille dans mes bras, je préfère rester dans ceux de celui qui peut me consoler - mon mari.

Nous prîmes tous un pot. J'ai discuté avec des membres de ma famille, mais tout ce que je voulais, c'est être dans les bras de l'homme de ma vie qui arrive tant bien que mal à me consoler
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Hey! Je l'avais dit que le chapitre n'allait pas être joyeux. Le prochain sera pareil. L'enterrement est basée sur mon expérience des enterrements de ma grand-mère et mon oncle

Bref, les 638 premiers mots ( jusqu'à derrière nous ) ont été écrits dans le métro à Paris 😁😁

Much Love! ❤️

ImDivergentFF

UnexpectedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant