Oh maman,
Toi qui est pleine de générosité, pour ta fête, je ne t'ai rien apporté. Il n'y a que ce texte ici, que j'ai écris et que je te lis.
En ce jour de gaieté, toi seule est la reine de la soirée. Je n'ai pas de cadeaux, non, je n'ai que ces mots.
Eux qui proviennent de ma tête. Eux qui deviennent phrases et prennent du sens. Eux que je t'offre comme seule récompense.
Je ne voulais que te dire à quel point tu comptes pour moi. Depuis longtemps, toujours même, tu me comprends.
Tu es l'une des rare personnes à réellement me connaître. À réellement me comprendre. Et tu sais toujours comment me rendre heureuse.
Papa à la chance de t'avoir comme femme, car tu embellis une journée quand tu souries. Mais je ne vais pas m'attarder sur ta perfection incarnée. Je ne vais pas m'éterniser sur tes traits physiques. J'aimerais mieux parler de ton intérieur.
Là où se cache ton cœur.
Humeur parfois changeante, tu restes la même personne extraordinaire. Fière et forte, tu es le modèle exemplaire. Tant de gaieté et de générosité en une seule personne.
Tes conseils éveillent des questions en moi, me permettant d'avancer la tête haute. Ton courage m'encourage.
Je t'ai vu dans les moments sombres, dans la pénombre du stresse. Je me souviens qu'on m'avait dit que tu étais simplement fatiguée, j'y ai cru. Puis, j'ai su que c'était pire. Que tu n'allais pas bien, mais que tu agissais comme si de rien était. Comme une maman digne de ce nom ferait. Au fond de moi, je savais que rien n'allais. Il y avait quelque chose qui clochait et ça m'a marqué.
Mais il y a encore bien plus de moments joyeux que malheureux. Ceux où tu souriais sans arrêts. Ces journées passées dans la forêt autour d'un feux. Les repas passés à parler entre nous quatre. Nos nombreux délires et éclats de rires. Je m'en souviens.
Je ne sais pas ce que je ferais sans toi, maman. Tu es tellement importante.
Honteuse pour le peu que je puisse te donner comme cadeau, j'espère que mes mots font l'affaire. Je ne te dirai pas le temps qu'il m'a prit pour faire ce texte. Lui qui est réfléchi et construit avec amour.
Toi, tu as toujours sus me donner ce que je voulais. Rien ne me déplaît, venant de toi.
Oh maman, tu ne sais pas comment j'aime prononcer ton nom. Comment j'aime entendre parler de toi. Je n'ai pas toujours su prouver mon amour, tout simplement par incapacité.
Mais tu sauras que je t'aime d'amour pur. Et il est dur, invincible.
Alors voilà ce que je voulais te confier, je t'aime et t'aimerai jusqu'à la fin.
Joyeux anniversaire maman.
- Ta fille Loryane
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Textes d'une idiote
PoetryNDA : Ces textes sont le produit de la 13-14-15 ans que j'étais. Ils ne sont pas corrigé depuis leur publication, donc soyez indulgents. Certains sont bons, d'autres pas, à vous de juger. « Le cycle ne s'arrête pas. Ça clique ou ça clique pas. Passe...
