"Élections du nouveau président des elfes de la fabrique de jouets"
《- Candidat numéro 4, elfe 633.》(Applaudissements dans l'immense salle pour accueillir le candidat sur la scène.)
《- La répétition, c'est toujours de la répétition. Je me lève chaque matin avec l'espoir que les glaciers ais fondus et que nous ayons coulés, que nous nous soyons noyés. Mais ça n'arrive pas, la routine se perpétue tant que la magie existe. Pendant 364 jours, je colle, assemble, visse, peint, couds et emballe. Pas de repos, juste du travail infernal. Pas de pauses, seulement des heures à rester debout, à s'épuiser. Pas le temps de parler, pas le temps de respirer. Il faut fabriquer ses jouets.
J'en ai ras le bol ! Pas vous ? Je n'en peux plus de ses journées acharnées à la tâche. Je veux arrêter d'être malmener constamment. Constamment. Je ne suis pas le seul elfe à ressentir cette frustration, malgré mes nombreux frères trop insouciants pour s'en apercevoir, nous voyons clairement dans leur jeu. Le si gentil Père Noël et la délicieuse Mère Noël. Lui qui traverse la Terre en une nuit pour apporter de la joie dans tous les pays. On dit qu'il est si gentil, si parfait. Ce qu'on ne sait pas, c'est qu'il ne voit pas plus loin que son nombril. Lui et ses petites intempéries, pas de places pour les autres. Et puis sa femme ! L'ingrate se faisant passer pour une femme souriante.
On pense qu'ils s'occupent de leurs elfes comme de leurs propres enfants... foutaises ! Et les rennes eux ? On dit qu'ils les chérissent et s'en occupent comme s'ils étaient de gentils chiens... Encore du n'importe quoi !
Avec Rudolph, ils nous ont tous les deux humilié pour avoir renversé un sceau contenant de la peinture. J'ai dû payer de tout mon salaire pour avoir laissé passer une poupée non terminée. Moi, elfe numéro 633, n'est qu'un de plus dans toute la foulée. Je n'ai même pas de nom, pas d'identité. Et c'est exactement ce que Père Noël et Mère Noël veulent. Il désirent que nous ne soyons que de simples monstres servant uniquement à servir. Nous ne sommes pas des esclaves !
C'en est assez ! Ceci est notre dernier Noël, mon dernier Noël. Alors, mes chers confrères les elfes, venez avec moi. Battez-vous avec moi pour détruire Noël et les deux vieux en même temps. Faites entendre votre malheur, ce qu'ils vous ont infligé ! Je passe cette lettre en signe de manifestation. C'est notre solution pour notre liberté, pour être enfin respectés ! Suivez-moi dans ce mouvement et vous serez récompensés par une vie meilleure. Je vous le promet si vous votez pour moi. Votre vie changera pour toujours.
Merci beaucoup, votez pour moi.》

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Textes d'une idiote
Thơ caNDA : Ces textes sont le produit de la 13-14-15 ans que j'étais. Ils ne sont pas corrigé depuis leur publication, donc soyez indulgents. Certains sont bons, d'autres pas, à vous de juger. « Le cycle ne s'arrête pas. Ça clique ou ça clique pas. Passe...