Tombez, Tombez, flocons d'argents.
Dans le ciel, volez, puis écrasez-vous sur le sol déjà blanc.
Sachez, sachez flocons brillants, que vous verrez sûrement vos compagnons se faire piétiner.
Dansez, dansez, flocons d'argent.
De vos gestes flamboyants, virevolter autour de ces amants.
Faites rêver ces gens, flocons tous blancs.
Restez, restez, sur cette terre et ne fondez que quand le printemps pointera le bout du nez.
Car, flocons scintillants, l'hiver ne durera pas longtemps, qu'un court instant.
Tombez, tombez, magnifiques flocons élégants.
Tombez, tombez, flocons brillants, de ces nuages gris.
Dansez, dansez, encore et encore avec le vent, flocons d'argent.
Observez, observez, flocons attendrissants, ces deux jeunes gens s'embrassent avec fougue.
Restez, restez, minuscules et mignons flocons, nous ne voulons plus voir ces rues sales et brunes.
Sans le manteau blanc, celui dont vous faites partis, vous couvrez et cachez ce sol dégoûtant.
Tombez, tombez, flocons d'argents.
Ô flocons scintillants.
Ô flocons tous blancs.
Ô flocons brillants.
Ô flocons attendrissants.
Ô flocons élégants.
Ne laissez pas l'été revenir, le décor blanc nous permet d'oublier tout le sang sur cette terre.
Tombez, tombez, flocons d'argent.
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Textes d'une idiote
PoetryNDA : Ces textes sont le produit de la 13-14-15 ans que j'étais. Ils ne sont pas corrigé depuis leur publication, donc soyez indulgents. Certains sont bons, d'autres pas, à vous de juger. « Le cycle ne s'arrête pas. Ça clique ou ça clique pas. Passe...
