Nuit noire.
Les lampadaires éclairent ces rues funestes, éclairent le peu qu'il ne reste. Cette soirée aux mille pêchés, aux instants insensés, aux passés oubliés. Mais que dire de ces nuits à sommeiller sous les étoiles et la fumée terrestre que produisent les usines. La brume qui englobe chaque milimetre carré de notre atmosphère, ce filage flou donnant l'impression de n'y voir pas clair. Sous la chaleur invraisemblable, un éclair de peur naît dans les jeunes filles traversant les ruelles, alimentent les querelles de ces jeunes adolescents idiots. Un dernier souffle provenant de la lune, le Soleil l'a abandonnée, laissée avec la lourde charge de surveiller ces terriens. Pleine d'entrain, avant de voir le travail qu'elle avait à faire. Sous les sueurs froides, la Lune reste tout de même fidèle, nous offre gracieusement de la lumière que lui prête l'étoile, sa seule amie. Et, à présent, les rues sont quasi illuminées, on y parvient à y voir un peu de clarté. Peut-être, un jour, la brume se sera volatilisée de ce paysage nocturne pour y laisser entière place à ce noir apaisant. Ce noir impur, car il est taché par ces lampadaires étrangement colorés. Et ce schéma se reproduit chaque soir, toujours lors d'une,
Nuit noire.
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Textes d'une idiote
PoetryNDA : Ces textes sont le produit de la 13-14-15 ans que j'étais. Ils ne sont pas corrigé depuis leur publication, donc soyez indulgents. Certains sont bons, d'autres pas, à vous de juger. « Le cycle ne s'arrête pas. Ça clique ou ça clique pas. Passe...
