« Deux filles... mais voyons, deux filles ça ne s'aiment pas ! T'as quoi dans le crâne ? Tu ne penses plus comme une digne femme ? Tu peux pas, elle n'est aucunement pour toi. Pas besoin de féminin, tu m'as déjà, moi, ta mère, comme seul idéal du même genre. Dans la vie, qui pourra te protéger autre qu'un homme acharné ? Certainement pas une femme mal élevée ! T'es ma fille, mais je suis dégoûtée. Maintenant, tu n'es plus ma fierté. S'il te plaît, chérie, penses à deux fois avant de m'annoncer ceci ! Repense bien, car je ne pourrai plus t'aimer comme avant. » La dame stricte fit une pause, prenant grandes respirations, puis renchérit. « Deux filles… qui t’as mis ces idées dans la tête ? As-tu un problème de santé ? Te sens-tu bien ? »
Voyant que la jeune ne répondait pas, les traits devenus adoucis de la mère ne l’étaient plus. Son ton grave, effrayant terrorisa sa fille. « Tu es une vraie honte, » déclara durement la plus vieille, « je ne veux plus te voir. Fais ce que tu veux, vas-t-en, reviens quand tu n’aimeras plus les filles. »
Sous les paroles puissantes de sa mère, la jeune se retourna et sorti en courant de la grande maison. Les larmes ruisselant sur ses joues, son cœur détruit cognait fort contre sa poitrine. Elle n’y voyait rien, la vision complètement embrouillée.
Elle prit son téléphone et appela l'unique personne dans son cœur. Les pleurs lui déchirant la gorge, elle avait peur de se retrouver seule. L'autre fille au bout du fil répondit, sans perdre une seconde, elle se rendit à l'endroit où sa petite amie se tenait.
Ce fut toutes les deux, une, complètement dévastée, que le couple passa la soirée sur ce bitume de terre, couchées, pensant aux problèmes que leur relation avait créés. Main dans la main, leurs âmes réunies, elles ne parlaient point. Seul les cris, les gémissements de détresses et les reniflements de l’une leurs parvinrent aux oreilles.
Tristes, elles se dirent qu’au moins elles étaient ensembles.
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Textes d'une idiote
PoetryNDA : Ces textes sont le produit de la 13-14-15 ans que j'étais. Ils ne sont pas corrigé depuis leur publication, donc soyez indulgents. Certains sont bons, d'autres pas, à vous de juger. « Le cycle ne s'arrête pas. Ça clique ou ça clique pas. Passe...