Douce amertume dans cette nuit de brume.
Dans la plume du silence, rêvait cette fillette en transe.
Elle danse avec les minutes qui passent et rêvasse dans la lumière lasse de la lune.
Soleil couchant, dérivant dans l'océan est l'image de ses mirages.
Comme les autre qui suivent, cultivent de significations toutes avec passion.
Dans sa tête se passe une fête de séquences.
Courtes et petites sentences.
Les respirations lentes, les couvertures suantes.
Les pensées regorgeantes de bonheur.
Celui qui fait peur, cause terreur tellement il prend de l'ampleur.
Assise en tailleur, la main sur le cœur, dans ses imageries elle vole comme par magie.
Rie et sourie, vie et survie à la fois.
Dans son rêve, elle passe son temps avec eux, chasse les malheureux "si".
Pour se plaire, elle a la chance éphémère d'y voir clair, d'avoir un temps de repos.
Un temps dans la peau d'une fille jolie, embellie.
De ses boucles d'argents, de son sourire ardent, elle défi le temps.
Pendant un instant, elle se réjoui tant son bonheur est grand.
Avec des papillons dans les airs, virvoletant contre le vent, dansant et balayant leurs ailes à contre courant.
Assis sur le sol fleuri, ahurie par sa chance inouïe.
Elle les contemple, eux, ces deux êtres heureux.
Pour une fois, leurs regards ne sont pas creux de faux espoirs, car ils se retrouvent tous les soirs.
Pas dans la vraie vie, seulement dans leurs rêves interdis.
Tous les trois, perdus tout bas.
Elle profite de ce moment-là.
Celui où elle les voit dans toutes leur splendeur.
Mais il y a une heure de terreur, avec la rancœur de les quitter, la peur de les oublier, de se débarrasser de cette chaleur qu'elle a au cœur.
Puis, elle se réveille en sueur, inhalant l'air, le cheminement lent de l'information jusqu'à son cerveau.
Respirant la chance qu'elle a, se mémorant des moindres détails pour être sûre que rien ne s'en aille.
Elle s'est réveillée après une nuit mouvementée, tiraillée par des rêves parfaits.
La poignante amertume de la journée qui fume dans le présent.
Il est déjà temps de passer à autre chose, pas le temps de rêvasser encore à propos de ce qui s'est passé dans sa tête.
Des scénarios un peu bêtes, mais si beaux.
Ceux où elle passera la nuit suivante avec la musique lente du sommeil, eux avec elle aux pays des merveilles.
Ses deux meilleurs amis, elle les reverrait dans la prochaine nuit.
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Textes d'une idiote
PoesíaNDA : Ces textes sont le produit de la 13-14-15 ans que j'étais. Ils ne sont pas corrigé depuis leur publication, donc soyez indulgents. Certains sont bons, d'autres pas, à vous de juger. « Le cycle ne s'arrête pas. Ça clique ou ça clique pas. Passe...