~Another text

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Bon, encore un texte. Je me rends compte combien c'est bête. Depuis une année, mon monde a changé. Je n'ai plus les même pensées. Maintenant, mes sentiments ne sont plus autant enfouis. Ils sont mis sur papier, ou sur l'écran. Je ne cherche plus à cacher mes émotions de moi-même. Maintenant, je les écris.

C'est stupide, mais ça fait réellement du bien. Pour ce texte, je ne parlerai pas de malheur. Ni de bonheur. Juste de ressentis, mon ressentis. Nous, adolescents, n'avons pas la vie sans soucis. Nos têtes ne sont pas remplies de pensées joyeuses, de phrases heureuses. Et moi, comme quelques adolescents parmi tant d'autres, moi j'écris. J'écris pour me vider l'esprit.

Cette technique ne porte pas toujours fruit, mais ça permet de rester debout. J'ai commencé cet écrit par « Bon, encore un texte. » oui, encore un texte. Et une fois de plus je dis, c'est bête. Bête de voir que des mots tapés sur un clavier ou écris par un stylo peuvent nous délivrer.

Je ne sais pas si c'est ce que ressentent les autres écrivains. Car oui, peut importe ce que nous écrivons, nous sommes de jeunes écrivains amateurs.

Je ne sais pas si les autres ont ce sentiment de liberté face aux phrases enlacées. Je ne sais pas si je suis la seule à aimer faire des rimes, aimer produire un paragraphe, aimer écrire un chapitre. Je ne sais pas si je suis la seule qui transmet ses sentiments par mes mots.

Je crois ne pas être la seule qui pense comme cela.

Ma tête est toujours pleine de questions et de suppositions, ce n'est qu'en écrivant que je me sens bien. Je n'ai pas besoin d'un amour quelconque, non. Que de l'imagination.

Mais je m'égard.

L'art, pour les auteurs, ne sort pas de notre tête, mais bien de notre cœur. Il n'est pas question de mélanger des couleurs, de souffler dans une flûte ni de bouger notre corps. Je n'ai pas besoin d'avoir voyager ou d'avoir pratiqué. Pour écrire, je ne dois que penser. Même là, les idées et mots s'enchaînent sans le contrôle.

Les lettres de délivrance défilent devant mes yeux. Je les vois se coller pour produire des phrases. C'est comme si j'étais en transe quand la première phrase s'inscrit.

Je ne sais pas si c'est comme cela pour tout le monde. Sûrement. Mais ce n'est que mon ressenti, mon avis. Et pour ce texte je n'avais pas envie de parler d'amour ou de suicide. Je ne voulais que m'exprimer face aux points de vus désemparés des gens qui ne partagent pas ma passion. Alors je n'ai voulu qu'illustrer ce que j'ai pensé. Car j'ai bien réfléchis au pourquoi du comment j'aime mes écris. Au pourquoi j'ai commencé à écrire simplement. Et voilà que j'ai ma réponse. Je ne sais pas si c'est le cas pour vous. Mais, pour moi, les dégâts de ma vie décorent mes écris.

Et c'est comme ça que je parviens à réussir et accomplir les défis. Bon, encore un texte terminé. Pour celui-ci, par contre, j'avais encore pleins d'idées. J'aurais pu le continuer, mais j'ai préféré arrêter. Je vais laisser la place pour un autre texte maintenant. Encore pour me délivrer de me sentiments.

Textes d'une idioteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant