Visage flasque, couvert d'un masque,
Dégoulinant d'un liquide opaque.
Visage terrifiant, duquel coulant,
La substance fluide d'un noir ardent.
Les yeux fermés, l'acidité de l'élixir le dévore,
Doucement, il sent s'ouvrir ses pores.
Le voile qui le rend mort,
La toile qui l'empêche d'être fort,
S'immisce dans lui.
C'est alors qu'il se retrouve soumis.
Maintenant, ce masque l'enrobe,
Sa vie?, il la lui dérobe.
Ses orbes bleus, fermés sous ce goudron piteux,
Cachés à jamais des éclairs et de leur lumière.
Voies respiratoires sans échappatoire,
Sans débouchoir sur l'extérieur.
L'esprit confus,
Les pensées tordues,
Il est mordu par l'effroi.
Le froid du produit éveil en lui,
Un sentiment sibyllin.
Puis, le liquide s'aventurant sur sa bouche,
Il en absorbe une dose,
Et il explose.
Il vocifère, pousse des hurlements.
Ceux qui, comme des ultrasons,
Ne peuvent pas être entendus,
Lui seul est l'exception.
Égaré, éloigné de la réalité,
Il se retrouve enfermé,
Coincé dans l'abysse de ses songes,
Voyant défiler l'esquisse de ses futurs mensonges.
Tout ça, ce voile foncé,
N'est rien d'autre qu'un profond désespoir.
Il suffoque sous l'anxiété,
Maintenant, enseveli entièrement,
De ce liquide noir transparent.
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Textes d'une idiote
PoetryNDA : Ces textes sont le produit de la 13-14-15 ans que j'étais. Ils ne sont pas corrigé depuis leur publication, donc soyez indulgents. Certains sont bons, d'autres pas, à vous de juger. « Le cycle ne s'arrête pas. Ça clique ou ça clique pas. Passe...
