M'boté | Bonjour
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Il commence à partir.
Moi : Attend !
Almiran : * En partant * Non c'est bon je vois tu change pas laisse tomber !
Moi : Almiran attend ... JE VAIS MOURIR !
Il continue d'avancer et d'un coup, il s'arrête, il se retourne et reviens vers moi, je m'assois à l'arrêt de bus. J'ai les mains sur mon visage, je n'arrive pas à le regarder.
Almiran : T'as dit quoi là ?!
Moi : ....
Almiran : Ruby ...
Moi : Je vais mourir Almiran.
Almiran : Comment ça tu vas mourir dit pas ça !
Moi : Parce que c'est vrai ! Il me faut un nouveau foie et maintenant il me faut aussi un nouveau rein !
Almiran : Quoi ?!
Moi : Me laisse pas Almiran je t'en prie j'ai besoin de toi !
Il s'approche de moi, me prend dans ses bras et me fait un bisous sur le front.
Almiran : Mais pourquoi tu ne me l'a pas dit ?
Moi : J'avais peur que tu me laisse où que tu me regarde autrement maintenant !
Almiran : Mais pourquoi je le ferais ? T'es ma sah to sah ou pas ?
Moi : Oui je sais mais ...
Almiran : T'aurais dû me le dire hbiba !
Moi : Je suis désolée ...
Almiran : C'est pour ça t'es fatiguée ?
Moi : Oui je dois prendre des médicaments pour ralentir la cirrhose et ça me fatigue, après je dois faire des dialyses pour mon problème au rein en attendant un donneur compatible.
Almiran : Ooh hbiba fallait me le dire !
Il me sert encore dans ses bras et me fait un bisous sur la joue. Ensuite il se détache doucement de moi, me regarde et essuie mes larmes.
Almiran : Et là tu vas où ?
Moi : Je vais à l'hôpital je vais faire ma première séances de dialyse.
Almiran : Ça dure combien de temps ?
Moi : 4h30
Almiran : Starf'Allah !
Moi : Ouais c'est long très long !
Almiran : Bon je viens avec toi mais après faut que j'aille chercher mes soeurs à leur anniversaire
Moi : C'est vrai tu viens avec moi ?
Almiran : Oui c'est vrai bon viens !
Juste à ce moment là le bus il passe donc on monte dedans direction l'hôpital.
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On arrive à l'hôpital, je demande à l'accueil ou s'est, elle me dit troisième étages la salle tout au fond.
Donc on y va, on prend l'ascenseur tout ça et on arrive devant cette fameuse salle, quand j'ouvre la porte je vois au moins 15 personnes assise avec une perfusion dans le bras relié à la machine, ça me fait peur.
