~ PARTIE 35 ~

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• M'boté | Bonjour

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Je vous passe jusqu'au lendemain, j'étais toujours à l'hôpital, je dormais quand je suis réveiller par des voix masculines, j'ouvre les yeux et vois tout mes frères même Ruben et Rudy ils étaient là. J'étais heureuse de les voir mais quand je les ai vu j'ai direct repenser à mon père. Je l'ai revu allonger sur ce lit sans bouger ça m'a fait trop mal et je me suis mise à pleurer.

Je ne peux pas croire que mon père sois mort, c'est vraiment horrible, j'ai perdu les deux personnes qui m'ont donner la vie comment est-ce que je peux vivre normalement maintenant comment est-ce que je vais faire ? Je ne peux pas vivre sans mon père.

C'est le seul homme que j'ai toujours aimé dans ma vie, c'est le seul homme qui a toujours eu confiance en moi, il croyait en moi, il n'a jamais douter de moi, je l'aimais plus que tout.

Aujourd'hui je regrette tellement de chose, il y a tellement de chose que j'aurais aimé lui dire comme les mots je t'aime je ne lui ai jamais dit que je l'aimé et aujourd'hui je regrette mais j'espère qu'il le sais, j'espère qu'il sais que je l'ai toujours aimé et que je l'ai toujours admiré ...

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Je vous passe deux jours, aujourd'hui je sors de l'hôpital après ma séance de dialyse, je rentre enfin chez moi mais maintenant l'appartement sera vide sans mon père.

C'est Ruben qui est venu me chercher, je venais de finir ma séance de dialyse, il m'aide à marcher jusqu'à sa voiture et nous partons. Pendant le trajet je ne parler pas trop, j'étais fatiguée et puis je n'avais pas envie de parler.

On arrive à l'appartement, il m'aide à marcher jusqu'à l'intérieur, il y a toujours les gars postiché devant beh oui on ne change pas les habitudes, ils nous regardent passer, je suppose qu'il sont au courant pour mon père. Ah oui les nouvelles vont vite dans cette cité. Mais bon je ne m'occupe pas de leur regard et on passe directement.

On arrive dans l'ascenseur, Ruben est sur son téléphone sûrement entrain de parler à sa femme. Je le regarde et remarque à quel point il ressemble à notre père. Il tourne son regard vers moi et me souris, je continue de le regarder ensuite il me fait un bisous sur le front.

On sors de l'ascenseur, on arrive à notre porte et là celle de Darha s'ouvre, il sors et me regarde. Je ne le calcule même pas et rentre dans chez moi. Je ferme la porte et part me changer, pour faire à manger à mes frères parce que vu comment ils préparent c'est sur ils ne mangeront pas.

Donc je leur fait juste du poulet avec des frites, je les sert et met la table pour eux ensuite je part dans ma chambre, je n'ai pas faim et je ferais la vaisselle après.

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Je vous passe quelques semaines, nous sommes le 06 mai, mon anniversaire c'est demain mais je n'en ai absolument pas envie. Depuis la mort de mon père mes journées se résumé à faire à manger pour mes frères, le ménage et dormir. Je ne faisait absolument plus rien d'autre, je n'allais presque jamais en cours, mes frères pensaient que j'y aller mais je sécher tout le temps, je ne prenais même plus mes médicaments, je n'en voyais plus l'utilité, quand mes frères me demander si je les avais pris je disais oui mais je les jeter dans les toilettes.

Je sais que ça aggraver complètement les maladies mais j'en avais strictement rien à faire, je voulais plus rien faire. Il n'y avait toujours mas eu de donneur compatible, le boîtier que le médecin m'a donner pour le coeur n'a jamais sonner, j'étais même partit voir le médecin en lui demandant si le boîtier fonctionner correctement parce qu'il ne sonner jamais mais il m'a répondu du que tant qu'il n'y aurai pas de donner compatible avec moi, il ne sonnerait pas ça m'a encore plus anéanti donc je ne m'occuper même pas de lui. Je l'ai enfermé dans le placard de mon bureau.

La vie dans mon quartier je la voyais différemment, je passais mes journées à regarder par la fenêtre et à me demander pourquoi la vie pourquoi la mort tel une philosophe.

Mes frères sortaient tout le temps, je pense que c'est un moyen pour eux de ne pas penser à la mort de mon père, d'ailleurs il va être enterrer à côté de son père au Congo 243, comme ma mère à été enterré à côté de sa mère au Congo 242.

Mes frères pour pouvoir payer mes traitements sont rentrer dans le business de la rue si vous voyez ce que je veux dire, ils me disent qu'ils travaillent mais je sais bien que non. Surtout Rahel lui je sais qu'il est vraiment dedans, je crois même qu'il est chef d'un petit réseau.

Moi je ne dit rien, j'ai ne parle plus, je ne pleure même plus je n'en ai plus la force. Ça fait plus de 3 semaines que personnes n'a entendu le son de ma voix, je ne rigolent même plus, j'ai perdu complètement goût à la vie.

Je sais que ce n'est pas bien mais je m'en fou. Ma cousine Néti a essayé de me faire parler plusieurs fois mais en vain. Je lui ai quand même pardonner pour ce qu'elle m'a dit mais je ne parle tout simplement pas.

Je ne faisais même plus mes révisions pour le bac qui allait arriver dans même pas quelques semaines.

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C'était l'après-midi, pour une fois j'avais décidé de marcher un peu parce que ça commencé quand même à être étouffant de rester toute la journée dans l'appartement, donc j'ai décidé de sortir.

Bien évidemment avant de sortir, je me suis regarder dans la glace, c'est là que je me suis vue. Étant donné que je ne prenais plus mes médicaments mes maladies augmenter et ma jaunisse est revenue et pire qu'avant, là mes yeux étaient vraiment jaunes. J'étais devenu très faible vraiment très faible.

Mais bon bref, je m'en fou je reste comme j'étais c'est à dire un débardeur, un pagne autour de la taille, je met ensuite mes alls stars blanche avec une veste en jean et je sors de chez moi. Sans vous mentir j'avais peur de sortir mais j'ai quand même décidé de le faire.

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J'arrive dans le hall d'entrée, il y avait plein de gars comme d'habitude, je souffle un bon coup et passe devant eux, ils me regardent comme si ils ne m'avaient jamais vu mais je m'en fou, parmis eux ils y avait Souley et Dadoo je ne les ai pas calculé et je suis sorti.

Je sens l'air du vent frai sur mon visage, ça peut paraitre bizarre mais ça me fait du bien, je marche ensuite pour aller où ? Je ne sais pas je marche juste.

Je continue d'avancer et je me pose à un banc, c'est en s'asseyant sur le banc que je me suis rappeler que c'était sur ce banc, que Almiran et moi en se voyaient souvent, c'était sur ce banc qu'il faisait n'importe quoi.

Et s'en m'en rendre compte j'ai souris en pensant à tout les moments qu'on a passer ensemble mais je me suis vite rappeler de ce qu'il a dit et je n'oublie toujours pas mon objectif de le retrouver c'est juste que pour le moment je l'ai juste mis entre parenthèse.

Je suis rester assise un bon bout de temps sur ce banc sans bouger, jusqu'à ce que quelqu'un vienne s'y asseoir aussi. Je ne m'occupe pas de cette personne jusqu'à ce qu'elle se mette à parler.

??? : Je savais que je te retrouverai là !

Je regarde qui s'est et le vois là, entrain de me regarder, il n'a pas changer, il a juste la barbe qui a pousser, ça lui va très bien, il a pris du muscle.

Et oui c'est bien lui, je n'arrive pas à croire qu'il est là devant moi. Oui c'est bien lui Almiran.

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RUBYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant