An (extra)ordinary girl

Chapitre 7

(Point de vue de Lyndsey)

'' Hey bestie!

I donno if you'll have this letter one day... But I still hoping I'll find you and give you back this box we loved so much... When you left me, I didn't think to give you something to call me... Maybe because we were just three children... We didn't thought about the future and how much we could miss each other... But a year after your two moves, I began to miss you so much! I remember all those moments we spend together... I still hear your voices and your laughs sometimes... I donno how we could meet us again... Maybe with fate or chance... If only I could meet you and tell you everything I'm writing here! But I'm not sure we'll meet again... So I'm writing this even if you might never receive it... But I pray my guardian angel to find you and give him this message. I forced all my family to promise me they'll do their best to give this back to you if one day something happened to me. They all promised. My brother, Sebastian, was the first to accept and I know he will really do his best to find you. My brother is an unordinary boy... Yeah, I say that like he's hero or something like that! Because he's my hero, and I hope one day he could become the hero of another girl...

I donno why I'm writing... Maybe because I still feel guilty and miss you so much... But if one day you have this letter, I hope you'll understand how much I love you and miss you... And please tell Cléo how much I love her too... You were my besties, but you're still my besties and you'll forever be my besties. I hope fate will help us to meet again... I love you girls. I give you back your necklaces, I know they were my gifts when you left but now I prefer we had our own necklace to keep each other in our hearts, and if something should happen, I ask to add mine in this box. Keep it preciously pretty girl, because I put all of my love for you in it. I miss you besties. Gabi ''

          Wow... Je suis en larmes... Bien sûr qu'elle me manquait aussi, bien sûr que j'ai continué de penser à elle pendant ces 9 années, mais je ne pensais pas qu'elle pouvait s'en vouloir qu'on ne soit pas restées en contact ! On n'était que des enfants ! C'est bien pour ça qu'on n'a pas pensé à s'échanger nos coordonnées ! On a tout de même pensé à lui laisser nos colliers c'est vrai... Car on ne savait pas si un jour on pourrait se retrouver ou non, et c'était notre gage d'amitié en quelque sorte... En réalité, nous n'avions pas qu'un collier : c'était une parure. J'avais gardé nos bracelets, Cléo avait pris nos bagues, et on avait donné nos colliers à Gabi. Je porte toujours leurs bracelets d'ailleurs... On les avait fait « doubles » comme on aimait le dire, afin qu'ils nous aillent le plus longtemps possible... Je les porte toujours sur moi et les quitte presque jamais. Ces trois petites chaînes en argent, légèrement oxydées par le temps, avec leurs petites clés de couleurs cliquetaient toujours autour de mon poignet. La clé bleue était celle de Gabi, la violette, celle de Cléo, et la rose, la mienne. Gabi possédait les cadenas, assortis à ces clés évidemment. Et chaque bague possède une petite pierre de la couleur de sa parure d'origine. Je possédais, et possède toujours, les clés de leurs cœurs... Et c'est exactement ce à quoi m'a refait penser sa lettre... Elle m'a laissé la clé de son cœur lorsque je suis partie. Et je ne pourrai jamais la remercier de m'avoir fait autant confiance, d'avoir autant cru en moi pour me la laisser, ni d'avoir continué aussi longtemps à espérer nous revoir, ni lui dire combien je pense à elle et à tous nos bons moments... Cette lettre m'a bouleversée... Je comprends mieux pourquoi Sebastian s'est tourné vers moi finalement. « C'est mon héros et j'espère qu'un jour il sera celui d'une autre ». Et bien je pense que c'est réussi ! Son frère a la même générosité et la même parole qu'elle à ce que je vois... En y repensant, c'est vrai que son côté sûr de lui, entêté, et moqueur, me font penser à Gabi. Ils ont des caractères similaires. Bien que leurs physiques divergent. Mais ils ont tous deux de la malice, et de l'intelligence innée. Je pense que je lui dois des excuses pour l'avoir aussi froidement accueilli à la rentrée, et des remerciements encore une fois pour avoir tenu la promesse de sa sœur..