C'est le crépuscule, et le ciel forme un dégradé parfait de violet et de rose. (Note de l'auteure: c'était réellement comme ça ce soir, chez moi, voilà pourquoi je l'ai mentionné!) C'est joli pour un adieu.
Je suis présentement à la limite du village, là où les bâtiments et la forêt se rencontrent. Je suis en train de dire au revoir à Aël, alors que ma mère attend patiemment que j'aie fini.
- Aël... merci pour tout ce que tu as fait pour moi, dis-je alors que je me retrouvais devant lui. Tu as pris soin de moi et a été un véritable ami durant ces quelques jours.
Ces remerciements si sincères eurent pour effet de faire rougir celui à qui je m'adressait. Mal à l'aise, il répliqua modestement:
- Ben... y'a pas de quoi! Ce n'était pas, hum... déplaisant.
Ce fut à mon tour d'avoir les joues empourprées. Il venait vraiment de dire ça? Pour moi, ça voulait dire beaucoup!
Alors que je me sentais toute sentimentale, je repris conscience de la présence de ma géniteure à nos côtés. Celle-ci toussota.
- Allez, ce n'est pas comme si vous n'alliez jamais vous revoir! Viens, Anita, on y va, on a une longue marche devant nous!
Je savais que ma mère ne me laisserait pas revenir ici avant ma majorité. J'eus alors l'audace de donner un gros câlin à Aël. Pendant la seconde où je l'ai tenu dans mes bras, il a rapidement chuchoté:
- Ne t'inquiète pas, Anita! on se reverra bientôt...
Qu'a-t-il voulu dire par là...?
Alors que je relâchais mon étreinte et que je courrais rejoindre ma mère, Aël restait là, un sourire bienveillant sur son visage. Puis, je le perdus de vue, car nous étions entrées dans la forêt dense.
Comme la première fois où je l'ai faite, la marche pour rejoindre le monde des humains fut longue. Il faisait déjà nuit noire alors que nous n'étions que sorties de la forêt. Il fallait encore rejoindre la montagne afin de monter jusqu'à notre but. Car, petit rappel, pour aller chez les elfes, il faut entrer une chute où il y a un trou, pour finalement tomber ici. Seulement, je n'était jamais montée par le trou... Ça fonctionnait comment, exactement?
Rendues au flan de la montagne, en face du trou, ma mère me guida:
- Tu sais, pour remonter, c'est aussi simple que descendre. Il ne faut qu'entrer par l'ouverture, pour que tu arrive vers chez nous. Allez, vas-y en premier.
C'est ce que je fis, quelque peu craintive. Je n'avais pas aimé ma première expérience ici, pour tout vous dire.
Le trou était tout juste assez grand pour qu'un adulte y passe. En y entrant, une sorte de succion énorme me fit monter vers le haut à une vitesse énorme. Mes cheveux voletaient partout autour de moi, m'empêchant d'y voir clair.
- AAAAAAAAH!!! ne pus-je m'empêcher de crier de tous mes poumons.
Ok, je sais que je ne risque rien et que je ne vais pas mourir, mais c'est contre mon gré, je suis effrayée! Je l'ai déjà dis, je suis de nature peureuse!
Le cauchemars se termina enfin lorsque je fus expulsée dans l'eau de la rivière d'où j'étais venue. Ma première impression fut comment l'air sentait... pollué, en comparaison de chez les elfes.
Je me laissai flotter sur le dos un instant, le temps de reprendre mes esprits. Quelques secondes plus tard, ma mère apparut au même endroit où j'étais.
- Nous voici enfin dans notre belle ville! s'exclama-t-elle, exaltée, même si nous étions encore dans une forêt.
Je ne pus que lui lancer un regard glauque en guise de commentaire. Nous sortiment toutes deux de l'eau, complètement trempées, avant de continuer notre marche jusqu'à la ville.
Ce ne fut pas long avant que nous n'aboutîment hors de la forêt, sur une rue principale de mon quartier. Je fus quelque peu calme en entendant et voyant les de voitures qui roulaient à cette heure tardive.
- Comme c'est bon d'être de retour chez soi! N'est-ce pas, Anita? dit ma mère en voulant connaître mon avis.
- Ouais, c'est... super, articulai-je sans émotions.
En arrivant devant notre maison douillette où j'avais grandis, je ne pus m'empêcher de donner intérieurement raison à ma mère.
Mais ce n'était pas le moment de songer à ça: il y avait urgence.
- Maman, je suis la première pour la douche! criai-je en courant vers la salle de bain. À demain!
- Haha! Bien sûr, ma chérie! Bonsoir, je t'aime! Et n'oublie pas: demain, tu retourne à l'école! me cria en retour ma mère.
Argh, j'avais oublié l'école...
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Je sais, ce chapitre n'était peut-être pas le plus excitant et il n'y a pas vraiment eu de développement dans l'histoire, mais bon.
Merci à tous ceux qui lisent, votent et commentent! "De nature elfique" a dorénavant atteint les 2000 lectures et 100 votre! Youpi! :D
Un grooos merci spécialement à MissmangaXP, clairounette, LaLouve, et emmathilde, qui me laissent toujours des commentaire qui ne font chaud au cœur! \(^o^)
Hasta la vista, amigos!
P.S.: Je suis présentement en train de faire un dessin de Cirindë, je le mettrai peut-être au prochain chapitre!
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De nature elfique
FantasyAnita est une fille parfaitement normale, si on exclue le fait qu'elle a des oreilles pointues. Malgré cette caractéristique peu commune, elle croit sincèrement être humaine. Jusqu'au jour où ses sens elfiques se réveillent, jour où tout changera po...