Chapitre 21

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Mon corps s'envole d'un coup, autant dans la vraie vie que dans mon rêve.
Sur terre, je sens ses mains me maintenir contre lui.
Dans mon rêve, j'atterris dans ses bras.
Entre rêve et réalité, tout est en fin de compte similaire...

Je me sens bercée par la voiture qui vogue sur les routes vides de Paris, et je suis en même temps bercée par les bras de cet inconnu dans mon rêve.
Sur la banquette arrière, je suis allongée, attachée par une ceinture de sécurité,
Dans ma tête, je suis enlacée par cet être sans avoir aucune barrière pour me protéger d'un amour destructeur.
Entre rêve et réalité, lequel me plait le plus ?














NON SÉRIEUX ! Je dors tranquilouuuu pépère tu vois sur la banquette arrière.
Layth conduit comme un mec bourré, et moi je dois avoir une gueule de meuf bourrée...
On va bien ensemble !

Je suis tellement fatiguée que j'ai même pas la force de descendre ma robe légèrement remontée.
Pas la force ou pas l'envie ? Depuis que je le connais, je me sens libérée !
Vous allez me dire "en même temps Layal c'est ton mari !"
Oui mais dans chaque chronique qui se respecte, la fille est gênée devant celui qu'elle aime. Rien qu'un regard et elle rougis.

Alors que moi je met pas de culotte sous mes pantalon devant lui, la première nuit je me retrouve déjà nue dans son lit, je dors à moitié dénudée à l'arrière de sa voiture... Franchement je peux pas dire que je suis pudique !
Je me savais pas comme ça...

Au bout de quelques minutes de route, Layth coupe le contact et sort.
Il ouvre ma portière et me prends comme un sac à patate.
Je réagis pas. Je sais que si je lui montre que je suis réveillée il va me reposer et je serais obligée de marcher avec des talons de 10 centimètre à 2h et quelques du matin. Je vais continuer de faire semblant de dormir...

Il marche avec moi sur ses épaules, mes fesses vers le ciel.
Heureusement pour moi, il s'est aperçu que mon popotin était à l'air. Il a bien évidement eu la gentillesse de descendre ma robe pour qu'elle tombe sur mes jambes, sans oublier la petite caresse qu'il m'a donné avant de s'exécuter.
Ça ne m'a pas déplue...

Il marche toujours jusqu'à que nous arrivions devant le bâtiment.
Je me sens tout d'un coup gênée...
Je sais qu'à cette heure ci, tous les gars de la cité sont dehors en train de capter des Keh à Mojito, et moi je suis là, le boule sous leur nez. Espérons que Layth ne pète pas un cable et ne décide de subitement me "réveiller".

Il monte donc quelques marches.
Au départ personne ne parle, ce qui provoque mon soulagement...
Soulagée un peu trop tôt je crois !

Gars 1: Oh Layth, t'a droguée ta meuf pour pouvoir la ba*ser ?
Layth: Si tu fermes pas ta gueule c'est toi que je vais ba*ser !
Gars 2: Faut le droguer d'abord mdrrrr !
Layth: Il l'est déjà sa tombe bien !

Brutal, mais efficace !
Ça fait le beau dehors à siffler les filles, mais quand on à quelqu'un qui t'affronte autant verbalement qu'avec les poings, ça parle plus ! Bon dans ce cas juste les mots ont suffit, ce qui m'arrange ! Encore une fois je vous répète que je veux pas marcher.

On passe le porche, ils montent les marches sans cacher qu'il est essoufflé.
Il croit que je l'ai pas entendue ? Il a pas autant de force que je ne pensais... Ou alors c'est moi qui est grosse ?

Impossible !

Arrivés à notre étage, il ouvre la porte et cours presque vers ma chambre (chambre d'ami).
Il me pose délicatement, dégage une mèche de mon visage puis m'embrasse délicatement sur la bouche avant de me recouvrir de la couverture pour enfin nous laisser seules, moi et mes rêves...













Chronique - Sauvée par mon mariageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant