Cette nuit, là...

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« Tout amour semé, tôt ou tard, fleurira ».

-  Raoul Follereau


PARTIE "EXPLICITE" DONC... PAS RESPONSABLE SI VOUS LISEZ DES CHOSES QUI POURRAIENT VOUS "CHOQUER" ( partie pas importante nécessairement, vous pouvez passez )





***


Notre sortie au paintball s'ajoutait maintenant à ma liste imaginaire des plus belles journées de ma vie. Durant ces trente minutes, ces 1800 secondes, j'avais immortalisé des souvenirs qui allaient me suivre jusqu'à la fin de ma mémoire. Quand j'avais réussi à tirer ma première balle sur James, et la petite ampoule imagée qui s'est allumée sur son visage à ce moment précis... J'avais tellement ris. Lui aussi d'ailleurs. C'est à ce moment aussi, que j'ai su que si un jour James parvenait à me quitter, peu importe ce qu'il aura eu entre lui et moi, la peine qui me touchera sera inimaginable... Je l'apprécie de plus en plus.

Ce soir, j'étais avec Estelle et Cara dans un des bars du centre-ville. Ma première sortie de nuit sans Luce, et ma première sortie avec les filles. Elles m'avaient promis que la soirée serait super.

- Hey, les filles ! On joue au billard, s'il vous plaît, s'il vous plaît.... Nous suppliâmes Cara qui elle n'était plus à jeun depuis environ 3 heures, car après tous les verres qu'elle s'est fait payer, ne pas être un peu soûle serait quasi impossible. Estelle avait toujours sa première bière dans les mains et moi je ne buvais pas.

Je fis une moue. Jouer au billard devant une foule, n'est pas mon fort.

- Pas moi, allez-y je vais vous regarder, leur lançai-je en souriant pour ne pas les inquiéter et les faire insister plus. Elles hochèrent la tête et elles se mirent en place, avec deux gars de notre âge environ.

   Je m'étais planquée debout quand je croisai le regard d'un homme aux allures italiennes, qui lui paraissait clairement pas dans un bon état. Je reçois un pincement de stress dans le ventre quand je le vis se lever et venir dans ma direction. Quand il fut assez proche, je pus sentir l'odeur de l'alcool à plein nez. Je me reculai légèrement, mais il se colla à moi. Je lui envoyai un regard signifiant tout, excepté de se rapprocher encore plus. Il n'eut pas l'air de comprendre le message puisqu'il me répondit quelque chose en Italien, je crois, et il vint m'embrasser la paume de main. Je me dégageai aussitôt et il me saisit le poignet pour venir me rapprocher de lui.

Je m'efforçai de me détacher de l'homme mais il était tellement plus fort que moi.

- Lâchez-moi, lui ordonnai-je dans l'espoir qu'il m'écoute en vain. Ça ne marcha pas... Il lâcha un rire et il approcha sa bouche de la mienne quand quelqu'un me défit de son emprise. L'homme se ramassa devant...

James.

Je restai perplexe tout en le regardant droit dans les yeux. Il lui adressa quelques paroles dont la langue m'échappait. L'homme rit de nouveau et se rapprocha de moi trop rapidement à mon goût. Je m'écartai juste à temps car James lui balança un coup à la figure et l'Italien se releva de par terre et revint dans ma direction les mains grandes ouvertes et il me saisit par le cou tout en approchant fâcheusement sa bouche de la mienne. J'étais pétrifiée, je n'avais jamais vécu de situation pareille et pour l'instant, j'avais vraiment l'impression que mon cerveau et ma moelle épinière m'avaient lâchée. Je n'étais plus capable de bouger... Je fermai les yeux en craignant qu'autre chose se produise quand, l'emprise qu'il avait sur moi se délibéra en trois quarts de seconde.

J'ouvris alors mes yeux craignant ce que j'allais voir et James avait déjà flanqué cinq coups de poing à l'homme et il lui assigna un coup de pied puis il se releva, les yeux rouges de colère et d'agressivité, avant que les videurs aillent le temps d'agir. J'avais réellement l'impression qu'il s'était transformé en une espèce de bête enragée, car vu son expression et ce qu'il dégageait... Une mare de sang baignait désormais sur le sol, l'homme reprenait connaissance mais j'étais déjà en mouvement.

- Viens, me lança-t-il en me prenant par la main et en m'entrainant à l'extérieur du bar. Quand nous fûmes à l'extérieur, il m'entraina à quelques mètres de l'endroit et il me prit les deux mains pour venir les presser doucement.

Je tremblais de tous mes membres.

- Calme toi... M'ordonna t-il d'une voix sereine.

Sauf que je paniquais. Mon corps tressaillait et j'étais secouée incapable de le regarder.

  Il lâcha brusquement mes mains, et prit de ses mains mon visage, me forçant à entrer dans ses yeux verts. Étant donné que je ne me calmais pas plus, il posa un geste... qui enfreignit grandement la plus dure des promesses. La mienne...

   Ses lèvres étaient à quelques centimètres de moi et puis il vint les effleurer pour venir m'embrasser impétueusement. Mes joues étaient prises dans un embrasement  dense. C'était en quelque sorte, le moment que j'attendais depuis si longuement.

Il n'avait déposé pas un simple baiser sur mes lèvres.

Il m'avait transporté à travers un autre univers.

L'amour avec Tom n'était en aucun point pareil comme l'amour que je vis avec lui... L'attirance et l'attraction étaient tellement présentes et le désire tout autant.

J'avais fermé mes yeux durant cet instant qui me parut durer depuis toujours. Quand je les ouvris, mon corps avait cessé de trembler et maintenant j'avais l'impression de flotter sur l'eau, d'être légère comme l'air. Son regard se plongea dans le me mien et je sus que James, pouvait se permettre de briser ma muraille. De venir recoller les petits morceaux égarés à l'intérieur de moi-même. 

*

À partir de ce moment-là, nous nous retrouvâmes chez lui en un clin d'oeil. Quand il eut poussé la porte en métal, il me prit dans ses bras, jambes accrochées à son dos. Mains prisent fermement dans mes fesses, il me parsemait de baisers dans le cou et puis il me déposa sur le lit et il se mit de tout son long sur moi. Il enleva son t-shirt et il m'aida à enlever le mien puis ma jupe me laissant en sous-vêtements. Il s'arrêta un moment pour me considérer et il m'adressa un sourire qui me fit aussitôt rougir. J'allais répondre, mais il me tut avec un baiser droit sur les lèvres.

- Chut... Me murmurera-t-il.

Il abaissa la bretelle de ma bralette en dentelle et puis l'autre laissant à découvert ma poitrine. James passa un doigt près de mon téton, le happa de ses lèvres et j'écartai légèrement les jambes en tremblant. James descendis pour venir effleurer le creux de mes cuisses jusqu'à mon entre-jambe.

- Calme toi, Maya... Me dit-il et il me mordit la lèvre inférieure tout en m'embrassant. Il se remonta à ma tête et descendit en ligne droite, passant par mon front, ma bouche, mon cou, entre mes seins, mon ventre et cet endroit... Il y passa d'un doigt, ma culotte de mes jambes. James effectua quelque chose mais j'étais pratiquement dans les vapes, je gémis silencieusement et quelques minutes plus tard, il n'était vêtu que de sa peau à son tour.

- Tu n'as pas idée à quel point j'ai envie de toi...

Mon coeur cessa de battre à ses mots et vint m'embrasser fougueusement pour tout poursuivre.

Au gré du ventOù les histoires vivent. Découvrez maintenant