Au gré du vent

Incroyable...

SCÈNE "EXPLICITE".... LIBRE À VOUS DE LA LIRE OU NON....

// Suite du dernier chapitre \\

Maya

Je n'aurais sûrement jamais cru que James m'aurait fait danser un soir de pleine lune sur sa terrasse après avoir passé de si bons moments ensemble durant la journée. Il me tendit sa main après avoir augmenté le volume de la musique.

Je le rejoignis en souriant et je saisis sa grande et douce main. Il prit une petite manette et mit la première chanson. Je reconnus aussitôt de le titre : Poison de Bell Biv DeVoe. J'éclatai de rire juste à entendre le début de la chanson. L'idée que James puisse avoir mis cette chanson sur un disque et de l'avoir conservé me fait littéralement mourrir. Je m'accrochai à ses épaules pour m'éviter de m'écraser par terre. J'ai des crampes aux joues et dans le ventre tellement que je ris, bordel... Par contre quand le refrain arriva, je ne pu m'empêcher de le chanter tout en dansant près de lui.

- Poiiiisooon...

Ce fut à son tour de rire comme un fou. Quand la chanson tira à sa fin, une autre la remplaça. La prochaine, me transporta aux anges directement. Sex On Fire de Kings Of Leon. Je dansais en balançant ma tête sur les côtés et j'avais mes mains liées aux siennes il faisait de même. Le plus beau dans tout cela, c'est que je n'avais pas l'air d'une idiote finie quand il s'est mis à chanter avec moi. Je lâchai une de ses mains pour aller chercher de l'autre ma coupe de vin avant de boire le peu qu'il restait d'un trait et je revins à lui, trop près... Nos visages étaient si collés que je pouvais sentir sa respiration s'accélérer, nos lèvres étaient de même et je levai les yeux vers James, qui lui transperça mon regard. J'ai tellement envie de l'embrasser de goûter à nouveau à ses lèvres... De ressentir de nouveau cette sensation à chaque fois. J'étais à deux doigts de le faire quand mon subconscient -ou très bien mon cerveau - me rappela qu'il veut que nous prenions notre temps... J'arrivai pour me décoller légèrement et surtout subtilement de lui quand il vint poser ses lèvres sur les miennes, dangereusement. Je me dis aussitôt laisse le faire pendant que ça passe, j'en ai tellement envie et puis de toute façon il ne pourra pas venir me le reprocher puisque c'est lui qui va m'avoir embrassée.

J'entrouvre les lèvres et sa langue traverse ma bouche. Une envie de rire me traversa mais la chassai, pas le temps... James vint me prendre les jambes pour venir me soulever du sol. Toujours accrochée à lui, il vint m'embrasser dans le cou, et vint me prendre par les fesses ce qui me vaut un petit gémissement de ma part.

- James...

- Qu'est-ce qu'il y a mon coeur... ? Me demanda t-il sans arrêter ce qu'il faisait.

Je pu lui répondre entre deux halètements.

- Surtout, t'arrête pas.

Il me lança un sourire en coin et poussa la porte de la terrasse et se dirigea vers la chambre à l'aveuglette, les lèvres collées sur les miennes. Il s'accrocha dans le fauteuil et je ris et lui fit pareil mais ce fut que pour quelques secondes puisque je finis pour la deuxième fois sur le lit.

- Tu sais... je... n'ai plus envie d'y aller lentement...

Je lui adressa un sourire avant de venir déposer fougueusement mes lèvres sur les siennes. Il me rendit mon sourire et je lui chuchota à l'oreille :

- Il était temps...

James se mordit légèrement la lèvre intérieure. Allongé sur moi, je l'aidai à enlever son chandail puis ce fut à moi. James l'enleva et me mata d'un oeil avant d'empoigner mon sein fermement, je sentis son sexe se raidir sur ma jambe puis il m'embrassa fougueusement et je gémis de plaisir. Je me dépêchai d'enlever sa ceinture et tout le reste, James enleva mon short en toile et fit glisser ma culotte gracieusement. Il passa les doigts sous une des bretelles qui vint enlever complètement mon soutient-gorge. J'écartai les jambes en tremblant, il me lança un regard enjôleur, les lèvres entrouvertes.

- Putain Maya...

Il se retourna pour aller saisir un préservatif non loin, l'enfila et quelques secondes plus tard, je pu sentir son sexe en moi.

* * *

Je me réveillai brusquement. Comme si mon subconscient avait fait en sorte que je me réveille pour me rendre compte, que je ne pouvais pas rester une minute de plus dans ce lit. Je jetai un coup d'oeil au cadran posé sur le guéridon en bois qui indiquait 5h00. Me relevant en soulevant miyniceusement les draps blanc de son lit avant de m'extirper du lit. Je retrouvai finalement avec difficulté mes vêtements qui étaient éparpillés un peu partout dans la pièce et puis après être habillée, je parcouru des yeux la cuisine à la recherche d'un bout de papier et d'un crayon. Après quelques secondes d'investigations, je mis la main sur une feuille blanche puis un stylo à encre noire et je vins déposer quelque mots sur le papier.

James,

Merci pour la séance de kick-boxing ( j'avoue que j'ai jamais cru aimer cela ), pour le délicieux dîner que tu m'a préparé ( il va falloir que tu me donnes ta fameuse recette ), merci aussi de m'avoir fait tant rire... C'était incroyablement magique hier soir. Et puis... Merci pour la somptueuse nuit que nous avons passé ensemble. Tu comptes beaucoup pour moi.

Désolée de te laisser à 5h00 du mat' mais bon...

J'ai hâte de te revoir

J'avais réussi à étouffer quelques rires pendant que j'écrivais cette note. Effectivement, uniquement le fait de penser aux bons moments que j'avais passé en sa compagnie hier m'avait fait ouvert les yeux sur quelque chose... Que j'étais éperdument amoureuse. Jamais j'avais ressentis cela auparavant. Il me rend heureuse et épanouie...

James

J'ouvris les yeux lentement sur ma chambre. À ma grande surprise, Maya n'était plus à mes côtés. Ni même dans l'appartement. En fait, je n'ai aucune idée de pourquoi je suis surpris qu'elle ne soit plus là. Bref, je me levai d'un bon pas du lit et j'enfila un boxer noir Calvin Klein et je sortis en direction de la cuisine quand je tombai sur un petit-mémo... de sa part. Je me mis donc à la lecture de ce bout de papier le sourire aux lèvres. Par contre elle me laisse au paradis et au même moment confus sur une phrase. Tel écrit, tu comptes beaucoup pour moi. Arrivé à la dernière sentence, je pu à mon tour lui dire que moi aussi, j'ai infiniment hâte de te revoir. Je laissai la note à sa place et jetai un coup d'oeil au calendrier accroché au mur de la cuisine.

1 août...

Nous avions déjà changé de mois et... je pu apercevoir en me rapprochant plus près de la case de cette journée que c'était aujourd'hui l'anniversaire de Maya. Merde ! Je l'avais complètement oublié...