Âmes-soeurs

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    Après avoir parlé à Luce, j'étais partie à la recherche de James. Je l'avais trouvé près d'une machine distributrice à jurer. Éclatant de rire, j'avais sus par la suite que la machine en question avait gobé son billet de cinq dollar. Il fini par en rire lui aussi... Je lui ai finalement raconté ce que Luce elle même m'a dit quelques minutes plus tôt et il a accepté avec joie de m'aider. À retrouver Philip Rojas.

Coûte que coûte, je m'étais fixée cet objectif. Cette quête. Pour Luce bien sûr, je lui dois tant. Je n'ai aucune idée comment je vais pouvoir le retracer mais James m'a promis de m'aider dans toute cette histoire. Je ne sais pas si nous rêvons en couleur en espérant dépister sa trace, mais vaut mieux essayer que ne rien faire. 


Je suis assise sur le canapé en cuir de James, mon ordinateur portable posé sur les cuisses. Il y a quelques heures, j'avais contacté Ambre et elle m'a dit que la ville dans laquelle ils ont habités était celle de Puerto Montt, aujourd'hui. Par la suite, Sarah m'a donné des numéros. Elle m'a dit que ces correspondances étaient les numéros et les adresses du couple qui les avaient hébergé durant la guerre. Je suis donc en train de les vérifier. J'ai confirmer que deux des quatre numéros de téléphones n'étaient plus en services et que deux des trois adresses qu'elle m'a donné, se rapportait à strictement rien. Voilà que j'essaie une autre combinaison de chiffres. Ne sachant pas parler en espagnol, bien que je comprenne cette langue, je décidai à parler comme tous les jours.

- Bonjour est-ce que je pourrais parler à Philip Rojas por favor... ?

En disant ces deux mots en espagnol, je jetai un regard timide à James et lui riait à ne s'en plus pouvoir ce qui me fit rougir.

Une voix de vielle dame me répondit :

- Hola... Em... Philip ?

- Si, si Philip.

Elle fit une pause, pour crier à l'autre bout du fil quelques mots à un homme, je crois, qui lui répondit d'autre chose.

- Philip no vive aquí mucho tiempo, perder...

Je pris quelques secondes pour traduire mentalement ce qu'elle venait de me dire. J'en déduis que Philip ne vivait plus là. OK.

Donc ils ont peut être son numéro ?

- Ok... dis-je pour gagner un peu de temps, l'instant que je me dirigeai sur google traduction pour faciliter la chose.

- Tiene su número?

Mon dieu, ce que je dis n'a vraiment aucun sens.

- Teléfono ?

- Si...

- Claro, un segundo.

Elle cria encore quelques mots à l'homme et il lui répondit des chiffres qu'elle me transmit et que je retranscrit aussitôt sur un bout de papier que j'avais à mes côtés.

- Gracias ! Lui répondis-je finalement et je raccrochai aussitôt.

- James ! Je crois que je l'ai.

Il rit et me fit un clin d'oeil depuis la cuisine, là où il nous préparait le dîner.

- Bien, essaie le.

- C'est ce que je vais faire, crois-moi... Marmonnai-je tout bas.

J'appuya sur les touches de mon téléphone pour finalement tomber sur les sonneries de la mort et si stressantes ! Mon dieu, pour vu que ce soit lui...

Quelqu'un décrocha après la troisième sonnerie, une voix d'homme.

- Sì ?

- Holà... Habla Inglés?

Au gré du ventOù les histoires vivent. Découvrez maintenant