Kidnapée

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~ Suite du dernier chapitre ~


PDV James :


C'est quand les nuages se sont déversés, que je proposai à Maya de la ramener chez elle. Par chance, elle accepta. Si j'étais venu ici, ce n'était pas pour rien. J'avais désespérément envie de la revoir. Quelque chose en elle, m'attire. M'intrigue. Et puis, quand je sus qu'elle aussi se laissait bercer dans les bras de l'alternatif, je littéralement fondis. Je sortis donc de son boitier un classique qu'elle doit absolument connaître. C'est seulement après 5 secondes de solo, qu'elle embarqua et nous nous mirent à chanter du U2 dans un Wrangler. La mélodie tira à sa fin et elle éclata de rire. Je me retourna vers elle et je souris malgré ma conscience car ce que mon coeur me disait, était bien plus fort.

Si jeune... Si fragile...


PDV Maya :


- Donc tu es un passionné de musique et de littérature ?

- Exact, me répondit-il au tac à tac puis son regard vint vers moi.

- Les livres, j'aime l'art... Ma mère m'a toujours dit que j'avais hérité de son côté artistique, lui dis-je en rougissant un peu. James me regardait attentivement ce qui me faisait complément craquer.

- D'ailleurs, toi d'où vient l'amour pour les grandes phrases, ce n'est pas le commun de tout les mortels non ? Poursuivis-je.

Il plissa les lèvres et prit quelques secondes pour en réfléchir.

- Tu as raison, ce n'est pas la majorité de la population qui on cette flamme pour l'écriture mais je l'ai développée. Avant, écrire et devenir écrivain était tout sauf ce que je voulais faire dans la vie.

- C'est bizarre la vie...

Un court instant de silence s'installa.

- Tu sais quoi ? J'aimerais vraiment découvrir de nouvelles choses, poursuivis-je d'une intonation convaincante. James se retourna et me sourit en coin, il se moque de moi...

- J'ai honte... Désolée, parfois je lâche carrément des trucs bizarre comme cela. Oublie.

- Mais non, c'est bien d'avoir des pensées un peu folles parfois. Ça l'aide à se différencier des gens. Aussi de vouloir s'intéresser à d'autre chose que ce qui nous entoure dans un petit rayon de 1 km, me dit-il, et puis regarde, présentement je me sens aussi idiot de dire cela que danser en boxer sur une table.

J'éclatai de rire et il fit de même.

Je me retournai par la fenêtre pour constater que James avait désormais dépassé ma rue. Je me retournai vers lui perplexe et il me sourit, ce qui m'inquiéta.

- Je crois que tu a passé ma rue... L'informai-je doucement tout en tentant de rester polie.

- Je sais, me répondit-il en gardant le sourire et les yeux sur la route.

Bien...

- Tu compte toujours me ramener... n'est-ce pas?

Il tourna la tête vers moi et je fondis. Ses yeux verts pétillaient de milles feux.

- Non.

- Non ?

Il me souriait de toutes ses dents à présent et mon visage virait cramoisie.

- Non. Je t'ai kidnappée.

J'éclatai de rire malgré mon inquiétude. Me kidnapper ? Merde, qu'est-ce que je fais avec cet homme dont  je connais à peine ?

- Tu a un plan sordide pour m'assassiner alors ? Lui demandai-je en rigolant.

- Exactement, me dit-il d'un ton sérieux pour blaguer, ne t'inquiète pas, je voulais simplement te faire essayer quelque chose.

- Essayer quoi ?

- Tu verra.

Durant ce cour instant, je n'ai pas eu le moindrement peur de lui. Non, quelque chose en lui éveille ma curiosité, un côté de moi plus libre et avec lui j'ai l'impression de pouvoir faire ce que je veux. Il est rassurant.

Quand James effectua un virage à droite, je vis une enseigne près de la route. Paintball. Ah ben... J'en ai déjà fait, à la fête de mes 16 ans, j'avais décidé que je voulais essayer cette activité et j'avais développé un certain don pour cela. On entra donc dans ce lieu et je remarquai qu'une dizaine de personnes étaient déjà présentes, et que mon coeur battait à la chamade.

- Voilà on y est! me dit-il en souriant.

- Du paintball...?

- Bien, oui... Tu sais quand tu m'as dit que tu voulais découvrir de nouvelles choses, eh bien je me suis dit que durant un certain temps, j'allais essayer de réaliser se souhait. Donc, évidemment, du paintball j'étais convaincu que tu n'avais jamais fais cela.

Je riais littéralement à l'intérieur. Ahh les fameux préjugés !

- D'accord, je te garantis, je suis vraiment nulle ! L'informai-je pour pouvoir mieux le « clancher » puisque comme tout bon garçon, il va me donner des chances.

On arriva au kiosque et ils nous prêtèrent des habits de protection pour la durée de notre petite bataille...

Petit chapitre désolée !! J'en poste deux ❤️

Au gré du ventOù les histoires vivent. Découvrez maintenant