Une rencontre est le début de tout

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« Rêver, c'est le bonheur ; attendre, c'est la vie »

- Victor Hugo


28 Mai...

Je peux maintenant dire que 4 jours ce sont écoulés depuis mon arrivée. Les 4 jours les plus fous de toute ma vie. D'abord, j'ai développé un lien avec Luce, cette liaison ce situe entre : nous sommes des connaissances et nous sommes des amies malgré l'écart d'âge considérable. Par la suite, elle m'a aidée à me trouver un petit gagne-pain dans une jolie librairie de l'avenue Columbus à 12 minutes de l'appartement. Je crois sincèrement que je vais apprécier cet emplois car je suis beaucoup plus lovée par les livres que par les cafés et les petits pains. De plus, je travaille du Lundi au Vendredi de 8h00 à 14h00. L'autre jour, Luce et moi firent un virée de magasinage pour m'acheter des vêtements et me dénicher une bicyclette.


Le lendemain...


Me levant doucement par le soleil éclatant, je me levai en direction de ma penderie pour saisir une robe bleue à pois, des sandales colorées cognac, mon chapeau puis mon sac et je descendis pour aller rejoindre Luce dans son logement. Je cognai et elle vint aussitôt m'ouvrir.

- Bonjour ma petite Maya, comment va tu ce matin ? Me demanda t-elle rayonnante.

- Bonjour, je vais bien merci et vous comment-allez vous, nous avons fait beaucoup de choses depuis mon arrivée !

- Ah tu me sous-estime grandement, ce n'est pas parce que j'ai 77 ans que je suis une veille croute en train de mourir, petite fleur... Me dit-elle en souriant.

- Pardon, ce n'est pas ce que je voulais dire... lui répondis-je aussitôt mal de ma question qui n'est vraiment pas bien placée.

- Ce n'est pas grave, ne t'en fait pas avec cela, me rassura t-elle, bien alors tu travailles ce matin non?

J'hocha la tête en signe de oui.

- D'accord! Je vais te préparer un petit goûter...

- Merci beaucoup Luce, pour tout ce que vous faites pour moi, j'apprécie vraiment...

Elle se retourna puis elle me sourit émue.

- Il n'y a pas de quoi, je n'ai jamais eu d'enfants et j'ai toujours voulue m'occuper de ces petits que je n'ai jamais eus...

- Vous n'avez pas d'enfants? Lui demandais-je et je le regretta aussitôt.

Espèce d'idiote bien sûr qu'elle n'en a pas eus, elle vient de te le dire, ne remue pas le couteau dans la plaie, elle parait déjà si mal...

- Non... je te raconterai un jour Maya, bon maintenant va s'y tu va être en retard c'est quand même ta deuxième journée! Me lança t-elle en riant légèrement. Sur ce, on se fit nos salutations pour le jour et je m'élança sur mon vélo en direction de mon nouveau coin de paradis...

Après avoir jasé un bon coup avec mes nouvelles collègues, Cara et Estelle, je me mis au boulot tout comme elles. D'abord je déballai les nouvelles boîtes de livres qui venaient d'être arrivées puis je les étiquetais pour qu'Estelle les places dans la librairie. Quelques heures plus tard, ce fut mon tour d'aller dans les rangées pour replacer tout et répondre aux interrogations du moment des clients quand mes yeux vinrent se poser sur le nouveau roman de Nicholas Sparks, Un Havre De Paix. J'arrivai pour le saisir quand je le fis tomber à 2 mètres de moi, dans un vacarme sans aucune idée comment ai-je pu faire cela. Je me dépêcha de le ramasser mais quelqu'un fut effectivement plus rapide que moi. Je levai les yeux du livre pour regarder qui l'a pris, mais quand j'arriva à la tête je fondis. C'est un homme à l'allure libre. Je le passa en revue ultra-rapidement puis je revins à ses yeux verts. Il est craquant pour vrai...

Il me tendit donc le roman.

- Je crois que vous l'avez fait tomber...

Et je me sentis devenir cramoisie...

- Oui merci, lui répondis-je en souriant.

- Vous aimez Nicholas Sparks?

- Oui, bien j'ai lu déjà 3 de ses oeuvres et j'ai vraiment adoré. 

- Moi je n'ai jamais encore lu de ses ouvrages, par contre ! Me lança t-il en riant.

Je tourna la tête rapidement vers le comptoir pour remarquer que ma patronne venait de faire son entrée dans la salle et qu'elle me jeta un coup d'oeil. Je me retournai après vers l'homme et il comprit que je travaillais ici et que parler de la pluie et du beau temps en dehors de mes heures de pauses n'était pas vraiment bien.

- Bien! Alors monsieur, je crois connaître quelque chose qui pourrait combler vos attentes... Lui lançais-je en disparaissant dernière une rangée où s'accommodait des romans policiers et j'en saisis 1 au hasard pour le lui donner.

Il joua le jeu.

- Bon, alors, je vous remercie! Il m'a bien l'air d'être un bon livre et je crois qu'avec un café ce soir, je pourrai y passer au travers sans problème... Me lança t-il souriant.

Bon acteur, il est rapide, pas concave.

- Je suis bien contente d'avoir pu vous aider monsieur, surtout passez une belle fin de journée !

Il me rendit la pareille et se rendit à la caisse, là où il fit l'acquisition de ce roman et il prit la porte. Je jetai ensuite un coup d'oeil à ma patronne qui elle me sourit et hocha la tête satisfaite. Je soupira longuement... Si il aurait fallu qu'elle me renvoie, j'aurais signé mon arrêt de mort pour Luce qui avait mit du temps pour me trouver une jobine.

Au gré du ventOù les histoires vivent. Découvrez maintenant