Chapitre 38

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Note: Pour ceux qui n'ont pas suivi ma petite vie, je suis en vacances! Et comme mon père est un dingue de camping... bhen... on fait du camping! C'est pour cela que je n'ai rien pu poster, car je n'avais pas de wifi. Donc désolée pour cette pause. Je suis maintenant dans un appartement (qu'on loue) et j'ai donc internet. Voici donc le chapitre! Bonne lecture!



J'étais sortie de chez moi, les bras chargés d'affaire, après une longue étreinte avec ma mère. En remontant de la cave, j'avais encore posé quelques questions à ma mère et elle avait répondu à toutes sans exception. Dans la voiture, j'avais brièvement expliqué la situation à Balto et Alice. Cette dernière avait d'ailleurs réussi à me détendre en me disant "à quel point c'était cool d'avoir une Batcave chez soi" puis on ajoutant qu'on allait la rebaptiser la "Alexcave".

En arrivant à l'Institut, nous avions laissé Balto aller chasser dans la forêt juste à côté, tandis que nous étions rentrées. Je me sentais vraiment coupable d'avoir, une nouvelle fois, oubliée de passer à la boucherie pour Balto. J'étais tellement préoccupée par mes problèmes que je ne pensais plus à rien d'autre. Balto me disait souvent que ce n'était pas grave, et je savais qu'il le pensait, mais je me sentais quand même incroyablement égoïste et indigne d'être son amie.

Alice et moi étions à présent dans ma chambre. Cela faisait vingt minutes que nous nous étions installées sur mon lit et je lui avais donc expliqué en détail ma conversation avec ma mère.

- Notre nouvelle priorité est de découvrir quel est ton don. C'est primordial, avait déclaré Alice. Il faut qu'on ait plus de cartes en mains face à Valentin...

J'avais approuvé et nous avions vaguement émis la possibilité d'aller consulter les Vieilles Archives.

J'avais ensuite montré les deux alliances à Alice, puisque dès l'instant où je l'avais rejointe dans la voiture, elle n'avait eu d'yeux que pour elles.

- Elles sont magnifiques... Ta mère est vraiment gentille de te les avoir données. C'est une belle preuve de confiance.

Je devais avouer qu'Alice avait raison. Ces deux bagues étaient splendides. Le diamant qui trônait fièrement sur celle de ma mère brillait et reflétait la lumière à la perfection.

- Ma mère m'a donné beaucoup d'armes et de vêtements... En faite, elle a dit que je pouvais prendre tout ce que je voulais...

Alors que je parlais, Alice avait le nez plongé dans un sachet noir en velours.

- Tu entends ce bruit? dit elle en relevant soudainement la tête. Il pleut.

Je ne dis rien, et entendis bientôt la pluie tambourinée sur la fenêtre.

- Et Balto est dehors. Génial...

L'ironie qui perçait dans ma voix était évidente.

- Sinon, il y a quoi dans ce sac? demandai je en regardant Alice, qui semblait fascinée.

- Et bien, regarde par toi même!

Elle plongea sa main dans la sacoche et en sortit, délicatement, un poignard. Sa lame était arrondie, créant ainsi un effet de vague, qui donnait naissance à une pointe aiguisée. Son manche était en cuivre et décoré. Sa garde était composée de deux ailes déployées, fixées à la tête d'une chauve-souris, ou d'un dragon, je ne savais pas exactement.

SortilègesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant